Chroniques 2021-2022
Publié le 26 novembre 2021
Dans cette période exceptînnelle de gouvernance transitoire pour la refondation de la nation, il y'a grand besoin de créer le GUINEEN NOUVEAU
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À ce titre, j'estilme à mon humble avis, que l'ncivisme et l'incivilité sont tels en Guinée, que les autorités actuelles seraient bien inspirées d'introduire dans les programmes d'éducation nationale, l'enseignement à la base, des cours d'éducation civique et morale, pour inculquer au bas peuple, les valeurs de la RÉPUBLIQUE..
Et pourquoi pas, service militaire obligatoire, pour tous les jeunes entrant dans la vie active. ?
Vivement donc, la nouvelle loi des finances, pour voir le quota accordé au secteur névralgique de l'Éducation Nationale, bien que les défis, comme dans bien d'autres, sont immenses.
L'essentiel aujourd'hui, est de pouvoir mettre des bases solides de gestion de la chose publique.
Le reste ne sera que question de temps, de volonté politique et de moyens...
Publié le 8 novembre 2021
2 nominations coup de cœur
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Le sport et la culture, 2 domaines de prédilection, dont les guinéens peuvent être, à juste raison, fiers, car dans l'histoire contemporaine de l'Afrique, ce seul bout de territoire de l'ex-empire colonial français, qui a décidé de s'affranchir des pesanteurs du passé, dans sa quête glorieuse d'affirmation identitaire en tant que nation souveraine, a à travers ses glorieux anciens sportifs et artistes, hissé haut, les couleurs nationales et panafricaines sur la scène internationale, valant ce que droit comme prestige et honneur pour toute la nation.
En effet, comme arme de propagande politique, le régime du PDG-RDA, avait mis un point d’honneur à qualifier ces 2 domaines spécifiques, pour prouver à la face du monde, le génie créateur du vaillant peuple de Guinée, en subordonnant la pratique sportive et l’expression culturelle et artistique, à des impératifs de résultat, avec des structures de gestion et d’encadrement des jeunes (système de détection à la base, tournois interscolaires, festivals des arts et de la culture…)
Fort malheureusement, ces dernières années, à cause des politicards, on a sans vergogne foulé aux pieds, tout ce qui, au-delà des divergences et contingences, nous unit et honore en tant que peuple libre et conscient, maître suprême de son destin.
C’est donc de bon aloi, de retrouver dans la composition du gouvernement de transition, la place de choix et d’honneur accordée à ces 2 secteurs distinctement constitués en :
- Ministère de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat
- Ministère de la Jeunesse et des Sports.
À leurs têtes, Alpha Soumah -Bill de Sam et Lansana Béa Diallo.
Bill de Sam, l’un des premiers artistes à avoir révolutionné la musique urbaine dans le pays, avec son fameux single Yankadi Dance sorti dans les bacs en 1995 et Béa Diallo qui fit vibrer à l’unisson tout un peuple le soutenant lors de son combat organisé sur la terre de ses ancêtres contre Rob Bleakley, pour le titre de champion Intercontinental IBF (International Boxing Federation) en 1998.
Pour le symbole de patriotisme, je pense que ces 2 ministres font référence et nous avons grand espoir, qu’ils puissent dans leurs missions respectives, faire bonne figure, pour redorer le blason et redonner in fine au sport et à la culture, leurs lettres de noblesse.
Vœux de succès et de réussite au service de la nation compatriotes !
Publié le 30 octobre 2021
Les attentes sont nombreuses et les défis à la hauteur.
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Au regard des innombrables chantiers de redressement économique et social, je plaindrai volontiers pour une trêve politique, le temps maximum de refondation des fondements institutionnels et structurels de la nation.
Une période d'exception, à mettre à profit dans le consensus, pour faire table rase des dysfonctionnements de l'administration publique et lever les équivoques sur les divergences politiques et clivages ethniques.
Il en faudrait du temps pour bien faire, raison de plus, de ne point confondre vitesse et précipitation..
Pour cette nième chance de rupture, à la faveur de la transition en cours sous la houlette du CNRD, 3 ans mini et 5 ans maxi, va falloir s'y pencher sérieusement., comme période utile et nécessaire de renouveau démocratique, de justice, de paix, de sécurité et de réconciliation nationale, gage de tout développement économique et social...
God bless Guinea !
Publié le 1er octobre 2021
TOUT LE MONDE EST COUPABLE
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Ii y'a eu tellement de bévues en Guinée, que vouloir y voir claire, s'apoarenterait à remuer le couteau dans une plaie béante, car s'il faille réparer les torts sans discrimination, il y'a lieu de prendre en compte tous les dossiers liés aux crimes de sang et crimes économiques, de 58 à nos jours.
La vérité étant que dans ce pays, tous ceux qui ont eu une quelconque parcelle d'autorité dans la gestion de la chose publique (du chef au planton), ont d'une manière ou une autre, failli à leurs missions, en profitant du SYSTÈME, même si par ailleurs, les responsabilités se situent à des degrés divers et variés.
Pour faire table rase des pages noires de lnotre histoire commune, il suffit d'une RECONAISSANCE DES MÉFAITS PAR LES, BOURREAUX et LE PARDON DES VICTIMES.
Une réécriture vraie, du processus d'évolution historique de la nation, à dépeindre dans une sorte de 'LIVRE BLANC, dont la promotion et la vulgarisation seront assurées au ours de JOURNÉES DE RÉCONCILIATION NATIONALE, afin de laver les souillures d'une terre bénite des Dieux, mais maudite par le sang immaculé de victimes innocentes, sacrifiés sur l'autel de la République, au nom de la raison d'État.
Publié le 16 septembre 2021
Dans l’exercice du pouvoir, le choix des proches collaborateurs est souvent guidé par un esprit partisan.
Ainsi, dans les régimes présidentialistes et/ou despotiques, le chef tout-puissant, fort de son exorbitant pouvoir discrétionnaire de nomination des cadres des services publics, confie en priorité les responsabilités aux défenseurs de sa cause (militants et sympathisants). Quelques fois, en fonction de leurs capacités intrinsèques de gestion de la chose commune, mais le plus souvent aussi, par népotisme et clientélisme.
Dés lors, l'heure du déclin est synonyme pour beaucoup de ces cooptés par favoritisme, source d’angoisse et de déception, car elle marque la fin imminente des privilèges indus.
Néanmoins, les hauts cadres de l’administration publique qui sont exsangues de tout reproche par rapport aux malheureux événements de ces dernières années, n’ont outre mesure, guère de soucis à se faire pour l’avenir, car même mis à l’écart par les nouvelles autorités, ils finiront sûrement par trouver des opportunités de faire valoir leurs compétences et aptitudes, que ce soit dans le secteur public ou privé, en Guinée ou ailleurs.
Publié le 19 août 2021
"" ALLO, MAIS ALLO QUOI" ?
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Ce qui me chagrine en écoutant nos responsables politiques qui tentent de défendre le bilan de leurs périodes de gouvernance étatique, c'est le fait que la presque-totalitté des constructions d'infrastructures dont ils se réclament, sont principalement réalisées sur financement des bailleurs de fonds dans le cadre de la coopération bi et multilatérale.
La seule ou rare fois que j'ai ouï-dire que l'état guinéen a gaillardement financé un projet d'utilité nationale, ce sont seulement, les fameuses dernières élections législatives et présidentielles, au nom mirifique de souveraineté, alors que le but inavoué, était simplement de pouvoir museler la communauté internationale, traditionnelle pourvoyeuse de sous, se donnant très souvent le rôle paternel d'immixtion dans les affaires louches internes.
Des progrès par rapport à.., y'en a sans nul conteste aux yeux de tous, mais des manques à gagner aussi nombreux. Et, la vérité est qu'on peut nettement mieux faire avec le peu ce dont on dispose, car en définitive, la Guinée, pays éternel mendiant, demeure un géant aux pieds d'argile, contrainte de vivre aux crochets de ses bienfaiteurs étrangers.
Nous avons assez de richesse en potentialités intrinsèques, par avantage comparatif à d'autres nations.
Ce qui nous manque, c'est le béaba de la bonne gouvernance : le contrôle de gestion de nos ressources, qui ont tendance à être dilapidées dans les intrigues et manigances.
Une meilleure redistribution de la richesse nationale quel qu'en soit le volume, devrait en principe contenter tout le monde sans exception.
Wech ma gueule, mais de quoi je rêve ?
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