Une association de jeunes réclame 50% de quota aux législatives
- Par Administrateur ANG
- Le 17/10/2011 à 08:19
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L'association politique de jeunes dénommée "Entreprendre ensemble pour les législatives 2011'' a revendiqué jeudi un quota de 50% pour la jeunesse sur les listes des candidatures à la députation et aux élections communales et communautaires à venir.
Selon le responsable du mouvement, Cheick Tidiane Traoré, les jeunes doivent s'impliquer désormais dans toutes les activités politiques pour faire valoir leurs compétences et mettre en valeur leur savoir-faire.
"La jeunesse ne doit plus être l'avenir d'un pays, mais plutôt son présent, car c'est avec la jeunesse que tout changement social s'opére dans le monde", a-t-il dit.
M. Traoré a signalé que son mouvement compte rencontrer toutes les formations politiques, les acteurs de la société civile et le gouvernement afin que ce projet qui vise à impliquer les jeunes dans la sphère de prise de décision politique à tous les niveaux soit une réalité, pour promouvoir leur épanouissement.
Il a lancé un appel à tous les jeunes pour se donner la main afin que "le tiers des députés à l'Assemblée nationale soit des jeunes nées après 1960", précise-t-il, avant de dire que désormais, le jeune guinéen doit être considéré comme un "acteur politique'' de premier rang et non comme un simple "instrument à manipulation'', à la solde des hommes politiques.
"Les jeunes doivent s'engager dans le combat d'idée et non dans le combat de rue", soutient Cheick Tidiane Traoré.
Il estime que la présence massive des jeunes à la future Assemblée nationale du pays pourrait être un facteur de développement et de promotion de plusieurs actions et projets en faveur de la couche juvénile et féminine "trop marginalisée par les aînés politiques".
Cette association politique de jeune se base, selon son premier responsable sur la politique nationale des jeunes et de l'emploi et sur les autres programmes du gouvernement pour définir son champ d'action et s'inscrire dans une logique de participation active au débat politique qui consacre le développement socioéconomique de la Guinée.
"Nous devons refuser d'appartenir à une génération sacrifiée et vouée à la cause des politiciens égoïstes", souligne-t-il.
"Le pouvoir ne se donne pas, il s'arrache", croit savoir M. Traoré, qui appelle les jeunes à "se battre pour être au devant de la scène et non derrière comme un simple contemplatif".
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