Un épidémiologiste demande au gouvernement d'essayer l'artémisia contre le COVID-19
- Par Administrateur ANG
- Le 22/04/2020 à 08:38
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Alors que la Guinée Conakry fait face à une flambée de cas de coronavirus, le pays pourrait se tourner vers l'artémisia. C'est en tout cas le souhait d'un épidémiologiste qui a fait un appel du pied aux autorités pour l'utilisation de cette plante médicinale qui vient d’être adoptée par Madagascar comme remède contre le COVID-19.
En un rien de temps, la Guinée Conakry est partie de 0 à 688 cas. Ce qui a eu le don d’inquiéter le président Alpha Condé qui n'a pas perdu de temps pour se défausser sur l'agence nationale de sécurité sanitaire.
Le chef de l'Etat guinéen qui semble impuissant face à la multiplication des patients diagnostiqués positifs au Coronavirus, s'est même permis de douter de l'efficacité de cette structure. C'est dans ce contexte qu'un épidémiologiste apparaît pour proposer l'utilisation de l'Artémisia comme remède pour sortir du gouffre. Le Dr Habib Kourouma est quelque peu boosté par l'approche de Madagascar.
Dans la guerre contre la maladie à coronavirus, la Grande île a décidé d'utiliser un médicamentent que ses chercheurs ont appelé « Covid-Organics » conçu à base d'artemésia et de plantes malagasy. Le produit a été présenté ce lundi 20 avril et sera distribué sur toute l'étendue du territoire. Selon Andry Rajoelina, c'est un remède qui guérit et prévient le COVID-19. Madagascar a déclaré 121 cas positifs au coronavirus mais n'a déploré aucun décès.
L'épidémiologiste guinéen Habib Kourouma est d'avis que son pays doit emboîter le pas à Madagascar. Pour lui, il ne fait aucun doute que l'artémisia qu'il dit avoir découvert après des recherches sur Internet, devrait faire l'affaire. Le Dr Kourouma fait savoir que cette plante est disponible sur le territoire guinéen, précisément à Beyla où lui et ses équipes s’affairent pour le développer. « Nous avons eu cette plante au Kenya, nous l’avons expérimentée. Notre vocation ce n’était pas le coronavirus, c’était le paludisme », renseigne-t-il.
Il appelle les autorités guinéennes à l'associer dans la lutte contre le coronavirus. « Les autorités guinéennes n’ont qu’à nous aider et mettre les moyens à notre disposition pour que les gens aient accès puisque ça ne coûte pas grand-chose. Aujourd’hui, comme les ivoiriens ont cette plante, nos collègues nous ont informé que les prix ont trop grimpé chez eux. Même si on a n’a pas de quantité suffisante, on peut rentrer dans notre réseau et demander à la maison d’artémisia, si elle peut nous orienter pour avoir suffisamment de quantité. La consommation est facile et se fait sous forme de tisane », plaide-t-il.
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