Trêve de papotage:
- Par Administrateur ANG
- Le 11/09/2007 à 23:31
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L’on croyait révolu, le temps de la folklorique ²mamaya² au service du culte de la personnalité, avec son corollaire de pratiques de bassesse, ni foi, ni loi de la part de véreux marchands d’illusions, qui manipulent les consciences, pour que perdure ce système dont ils profitent si bien, en faisant perdre de vue les nobles objectifs de croissance économique et d’épanouissement social dans notre pays. Les bonnes consciences, s’évertuent depuis tant d’années à favoriser tant bien que mal, l’éveil des mentalités pour que l’action politique soit au service exclusif de l’amélioration des conditions de vie de nos populations et paradoxalement, les critiques aussi acerbes fussent-elles, peinent à trouver des échos favorables au sein de la classe dirigeante qui se mue chaque jour d’avantage en génératrice de désillusions et de désespoirs. La preuve de toute bonne volonté humaine, se traduit par les actes et la reconnaissance du mérite s’acquiert mais ne s’impose point comme nous le font vivre les différents comités de soutien d’on ne sait qui et pourquoi. La période dite de transition que nous connaissons actuellement, était censée réconcilier les guinéens, en favorisant l’instauration d’un climat de paix et de transparence nécessaire à l’organisation future d’élections démocratiques à même de créer les conditions d’un développement harmonieux de la nation. Malheureusement, les ambitions personnelles priment comme toujours sur le bonheur collectif en témoignent les agissements de personnes insouciantes, dont les prises de position partisanes ne sont déterminées que par l’appât du gain que leur font miroiter des personnalités politiques trahissant sans scrupule, la confiance ô combien honorifique, placée en eux par le peuple. Il est pathétique de constater qu’on est encore en guinée à se positionner les uns contre les autres pour favoriser l’ascension politique de personnes, dont le seul et unique but apparent est de s’emparer du pouvoir, quitte à ce qu’elles ne se soucient guère des aspirations des populations. Les démocraties modernes se caractérisent par l’adhésion des masses populaires aux programmes de développement des partis politiques, dont les membres égaux en droit et en devoir, ne font valoir que leurs compétences et leurs qualités pour occuper un poste de responsabilité. En guinée par contre, on a tendance à se morfondre et à se confondre en conjectures devant nos dirigeants pour espérer avoir leur faveur en leur plaçant sur un piédestal d’où ils ne pensent jamais redescendre. Et pourtant, en ce monde ci- bas, rien n’est éternel, raison de plus pour se préoccuper de l’héritage que l’on est susceptible de laisser aux générations futures qui ne manqueront pas de l’apprécier à sa juste valeur. La vie de l’homme est trop courte pour ne pas la sacrifier en tergiversations. L’honneur et la dignité requièrent qu’en la traversant, on la marque d’une empreinte positive indélébile de par notre apport à l’édification de la société dans laquelle nous vivons. Que d’encre coulé, que de salive gaspillée, dans la tentative de mobilisation et de fédération des esprits progressistes et se rendre compte finalement que le combat est loin d’être gagné, prétexte pour ne pas baisser la garde. Nous avons actuellement le vent en poupe et plus que jamais des raisons évidentes d’y croire, malgré les apparences et le climat délétère ambiant. Tâchons donc de ne pas rater le train de la démocratie que constitueront les prochaines élections législatives prévues pour le premier trimestre 2008, car ce serait on ne peut plus clairement, l’occasion belle de montrer à suffisance, à l’opinion publique internationale, l’aspiration réelle du peuple de guinée au changement. BAYO Abidineabidinebayo@hotmail.com
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