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Société civile et opposition soutiennent l'avis de grève des syndicats

6 motivos para salir y apoyar la huelga general y marcha c

Le mot d’ordre de grève illimitée lancé par les syndicats de Guinée pour le 15 février, suite à l’échec des pourparlers avec le gouvernement autour de la baisse des prix du carburant à la pompe, a bénéficié du soutien de la société civile et de l’opposition, a appris APA de source syndicale.

Les alliés des syndicats de Guinée jugent ‘’un peu excessives » l’augmentation des taxes téléphoniques et douanières, alors que le carburant lui n’a enregistré aucune baisse à la pompe.

La société civile a donné de la voix à travers la Plateforme nationale des Citoyens Unis pour le développement (PCUD), qui invite le gouvernement guinéen à procéder à une réduction des prix du litre de carburant à la pompe.

L’ONG invite dans la même lancée le gouvernement au respect des accords de 2015, portant sur « l’application d’une nouvelle grille salariale des fonctionnaires, l’opérationnalisation de la caisse
nationale de Prévoyance des Agents de l’Etat et l’institut national d’assurances maladies obligatoires, l’application du statut particulier de l’éducation et de la santé, la suppression des barrages non conventionnels », entre autres.

Dr Faya Millimono, président du Bloc libéral, a lui aussi emboité le pas aux syndicats en exigeant la diminution du prix du carburant à 4000 francs guinéens soit près de 400 FCFA.
Ceci, a-t-il dit, afin de permettre une « augmentation du revenu des ménages et une réduction des coûts de production des biens et services. »

Le chef de l’opposition guinéenne, Cellou Dalein Diallo, lui ne cesse de dénoncer la gestion des finances de l’Etat, en accusant le pouvoir d’avoir contracté d’énormes dettes auprès du trésor public. Ce qui aurait plongé les finances du pays dans le rouge.

Pour le RPG-arc-en-ciel, le parti au pouvoir, une grève générale illimitée devant paralyser les activités socioéconomiques du pays n’est pas la solution à cette crise économique que la Guinée connait par la faute de la crise sanitaire aiguë que le pays a enregistré,
avec la propagation de l’épidémie d’Ebola.

Source: APA

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