Uniformes, cartables sur dos, les élèves reprennent avec enthousiasme les cours. Cette année, ils ont dû attendre un mois avant de revenir à l’école.
« Nous avons repoussé la rentrée par précaution parce qu’il y a eu l’élection et après l’élection, il fallait attendre les résultats. Cette année, voyez vous-même comme il y a beaucoup de monde. L’année dernière, le jour de l’ouverture, il n’y avait pas assez de monde », a déclaré, à RFI, Tiguidanké Camara, institutrice.
L’an dernier, à cause de la maladie à virus Ebola, les classes avaient rouvert en janvier 2015. Pour rattraper le retard, l’emploi du temps a été aménagé, comme l’explique Facinet Sylla, le directeur adjoint de l’école.
« Il y aura plus de cours. Nous compenserons aussi par les matières prioritaires comme le français, les sciences, la géographie et l’Histoire, si nous respectons ce calendrier durant les trente semaines de l’année scolaire », a précisé, pour sa part, le directeur adjoint de l’école.
Pour Hady Camara de l’Unicef, l’enjeu c’est que tous les enfants du pays apprennent au même rythme. « Nous ne pouvons pas dire que c’est une année perdue parce qu’il y a eu des activités d’apprentissage et même l’enseignement à travers la radio pour suivre les cours qui ont été perdus », a-t-il souligné.
L’enseignement est prévu jusqu’à fin juin 2016.