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Psychose à Conakry à la veille de la deuxième audition de Claude Pivi

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La tension monte au sein de la communauté forestière, les habitants d'une des quatre régions de la Guinée, à la veille de la deuxième audition du colonel Claude Pivi, le ministre de la sécurité présidentielle, qui a été inculpé dans le dossier des tueries de 157 manifestants le 28 septembre 2009 à Conakry, a appris APA mercredi sur place.
A Conakry, les ressortissants de la région forestière multiplient les échanges de messages téléphoniques appelant à la mobilisation générale demain jeudi devant le siège du pool de juges devant entendre Pivi pour la deuxième fois consécutive.  
 
Inculpé pour meurtre dans la répression meurtrière de 2009, le colonel Claude Pivi a nié les faits, alors que son avocat promet de préparer une solide défense. Interrogé par APA, l'ancien maire de N'Zérékoré, capitale de la région forestière à plus de mille kilomètres de Conakry, a menacé d'organiser des manifestations de soutien.
 
"Pivi est un digne fils, qui a rendu d'énormes services à la nation. Si on touche à ses cheveux, il y aura des réactions, des manifestations ici à N'zérékoré", a-t-il menacé. Par ailleurs, d'autres parents de la région soutiennent que leur fils n'était pas à Conakry au moment de la répression survenue au stade de Conakry. Après les officiers Tiégboro Camara, Abdoulaye Chérif Diaby, plus un autre gendarme, les trois juges d'instruction chargés d'instruire, depuis le 1er février 2010, l'affaire du 28 septembre 2009, ont inculpé le sixième accusé, Pivi, en l'occurence. 
 
Claude Pivi avait été nommé Ministre chargé de la Sécurité présidentielle par le capitaine Moussa Dadis Camara, chef de la junte militaire au pouvoir en Guinée entre décembre 2008 et janvier 2010, exilé depuis lors au Burkina Faso. Après Dadis Camara, Pivi dit Coplan est resté chef de la sécurité présidentielle jusqu'à nos jours. 
 
D'après les enquêtes onusiennes initiées au lendemain des tueries, M. Pivi fait partie des personnes qui "pourraient être considérées comme pénalement responsables pour leur implication dans les événements du 28 septembre et des jours suivants".

Source: APA

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