Pourquoi les femmes juristes de Guinée ont une mission spéciale.
- Par Administrateur ANG
- Le 17/03/2010 à 06:58
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La Guinée connait depuis plusieurs années l’émergence sans cesse de diverses associations. Et ce ne sont pas les femmes qui sont en reste. On peut avec la signification et l’impact que ces associations ont sur le quotidien des femmes, noter quelques groupes légalement reconnus. Les plus mediatisés sont :
- Club des femmes d’action
- Association Guinéenne des Femmes Leaders (AGUIFEL)
- Coordination des ONG Féminines de Guinée (COFEG)
- Fédération Guinéenne des Réseaux de Femmes pour la Paix et le Développement (FEGUIREF-PD)
- Initiative des Jeunes Africaines pour le Leadership (IJAL)
- Coallition Nationale de Guinée pour les Droits et la Citoyenneté des Femmes (CONAG-DCF)
- Association des Sages Femmes de Guinée (ASFEGUI)
- Association des Femmes Entrepreneurs de Guinée (AFEG)
- Groupement des Femmes d’Affaires de Guinée (GFAG)
- Association des Femmes Juristes de Guinée (AFJG)
- Association des Femmes Leaders pour la Parité en Guinée (AFELPAG
- etc…
La liste n’a aucune prétention d’être exhaustive ou complète mais elle nous sert juste à comprendre que sur le papier et plus qu’avant les femmes ont compris l’enjeu d’un travail coordonné pour défendre leurs droits et faire valoir leurs talents.
La sortie de toutes les femmes pour condamner avec fermeté et d’une seule voix les atrocités subies par nos sœurs ce triste jour du 28 septembre 2009 est un signe indicateur.
Mon propos va dans le sens de l’action perpétuelle. Pourquoi attendre les massacres et le 8 mars pour prouver que nous existons ? Pourquoi toujours subir ? Et à quant l’anticipation pour prévenir les machinations d’exploitations et de mépris que nous connaissons.
Lorsque nous sommes assez bien maquillées ou bien habillées, on nous comble de compliments, de mots rassurants et flatteurs. Et paradoxalement lorsqu’il s’agit du pouvoir et de la « jouissance », on nous relègue au second plan. Dans la cuisine ou les secrétariats.
Nous allons noter sur notre liste, une association des femmes juristes et une des femmes pour la parité en Guinée. A mon sens, ces 2 associations doivent constituer le moteur qui permettra à la femme de se libérer, de pouvoir enfin faire profiter de son génie, de sa maitrise et son talent à toute la nation Guinéenne.
Ces femmes, qui maitrisent les dispositions prévues par la loi et le mode de fonctionnement caduque de notre juridiction sont assez bien placées pour faire du bruit au quotidien.
Le gouvernement de transition et le CNT sont des exemples palpables que la femme guinéenne ne mériterait pas assez de responsabilités ?
Où sont les cris des femmes juristes ? Où est l’esprit de la libération collective et quelles sont les conditions que nous posons à nos futurs candidats pour bénéficier de notre soutien. On attend toujours nos propositions pour la loi fondamentale qui sera toilettée. On ne doit plus attendre des invitations qui risque ne jamais venir.
Il faut que les femmes cessent de se considérer comme des majorités « minorées » et se lèvent en écrivant à Messieurs Konaté et Doré pour exiger à partir d’aujourd’hui au moins 50 % partout où le peuple doit être représenté. Et je vais taire les garantis de conservation de notre boulot en cas de grossesse aussi et toujours pour que les femmes ne perdent pas le désir de faire des enfants, des hommes et Hommes comme ils le sont.
Nenehawa.com reste ouvert à toute déclaration, opinion qui va dans le sens des défenses des droits de la femme guinéenne sans distinction religieuse ou politique. Enfin nous levons l’équivoque en faisant un appel aux hommes qui sont pour notre cause que leurs contributions dans ce sens seront à 100 % publiées.
Que la Guinée reste bénie.
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