Plus de 200 cas de méningites avec une vingtaine de décès signalés dans plusieurs préfectures guinéennes
- Par Administrateur ANG
- Le 29/03/2013 à 15:51
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Une épidémie de méningite a fait plus de 200 cas de malades avec une vingtaine de décès enregistrés dans plusieurs préfectures du pays, a annoncé jeudi, une source sanitaire du pays. Selon le responsable de la prévention et de la lutte contre la maladie au ministère guinéen de la santé et de l'hygiène publique, Docteur Sahkoba Keita, l'épidémie a déjà fait 221 cas dont 28 décès, dans les localités des quatre régions naturelles du pays, avec une prédominance remarquable en haute Guinée, région située à plus de 700 km de Conakry.
Cette épidémie a été signalée pour la première fois dans la sous-préfecture de Tintigna, dans la région administrative de Kankan, à près de 800 km de la capitale guinéenne, suivie des cas intermittents dans 14 préfectures à travers le pays.
Le gouvernement guinéen et les partenaires sanitaires ont immédiatement déployé des équipes épidémiologiques, afin de faire la situation sur l'apparition et la propagation de cette épidémie dans les autres préfectures non touchées encore.
Cette action sanitaire a permis d'apporter des soins primaires aux malades nécessiteux et développer ainsi une stratégie de prise en charge sanitaire gratuite et efficace dans les régions concernées par l'épidémie.
A côté de cette épidémie de méningite, les autorités sanitaires ont annoncé aussi la survenue imminente d'une épidémie de cholera, avec plus de 60 cas déjà signalés, dont trois décès.
Pour Dr Keita, cette autre épidémie est survenue juste 8 semaines après que le gouvernement et les partenaires aient déclaré la fin de l'épidémie de cholera pour le compte de l'année 2012 en Guinée. Ce qui constitue une préoccupation majeure pour le ministère de la santé et de l'hygiène publique.
Pour le compte de l'année 2013, le premier cas de cholera a été déclaré dans la sous préfecture de Soya, une localité située à plus de 300 km de Conakry, dans la région administrative de Mamou.
Dans le souci de limiter la propagation de l'épidémie de cholera, un centre de traitement cholérique (CTA) a été installé dans la région affectée, avec des dispositifs de prise en charge gratuite et active, a dit le responsable de la prévention des maladies.
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