Pascal Feindouno revient sur son passage en Lituanie
- Par Administrateur ANG
- Le 03/05/2016 à 07:28
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Passé en Lituanie, à 35 ans, Pascal Feindouno ne semble pas regretter cette drôle de trajectoire, loin de là, comme il l’affirme dans une interview accordée à France Football ce lundi. Sur sa nouvelle aventure, le Guinéen semble très épanoui et ne regrette aucunement cette destination du moins exotique « Ça se passe très très bien. J’ai disputé mon premier match la semaine dernière. Malgré la défaite, çela a été super ( Feindouno a jouée 20 minutes ).
J’étais content de rejouer, enfin, c’est une belle victoire. Surtout que j’ai de bonnes jambes, on ne peut pas tout perdre comme ça ! Ici, on s’entraîne une fois par jour, ce sont souvent les mêmes séances. C’est différent de la France… Mais ça ne me décourage pas, je m’adapte à la situation. »
Ayant passé par Sedan, l’ex joueur de Bordeaux a finalement été recalé, car les clubs craignaient qu’il ait un nouveau malaise cardiaque » Certains ne voulaient pas prendre le risque de me donner le feu vert pour jouer et prendre les assurances qu’il fallait. Je n’avais pas d’autres choix que de me tourner vers l’étranger. Je suis venu faire un essai pour voir si j’avais encore des jambes. Je suis resté une semaine, tout s’est bien déroulé. Les dirigeants m’ont ensuite dit que c’était à moi de décider. Ils m’ont dit que ce n’est pas un Championnat à mon niveau, que je suis au-dessus. Mais j’ai décidé de signer un an. Je voulais jouer. Les salaires sont également bas, mais je n’ai pas voulu trop calculer.
Pascal a aussi évoqué la surprise des fans de le voir venir dans un championnat aussi peu relevé, et qu’il avait comme coéquipier son beau fils, avec qui il vit une saison exceptionnelle « très surpris. Quand je suis arrivé, on m’a dit ‘‘Mais qu’est-ce que tu es venu faire là avec les titres que tu as ?’’ Je leur ai dit que c’était le football, que c’était comme ça. Dans le jeu, ça les a changés. Ça joue physique, ça joue en l’air, donc ils ont eu besoin de quelqu’un qui organise le jeu, qui met le pied sur le ballon. Chose qu’il n’y a pas ici. »
« J’évolue avec mon beau-fils qui est attaquant. Il s’appelle Abdoul Sylla, il a fait sa formation à Montpellier, il a même signé pro là-bas. Il est ensuite allé à Fréjus, en National, puis à Andrézieux dans la banlieue de Saint-Étienne. C’est un duo familial à l’attaque du club, c’est sympa. »
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