Parlons de nos aînés: Mamady Djoliba
- Par Administrateur ANG
- Le 03/09/2011 à 10:46
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A ne pas confondre avec Mamady Keita le percussionniste.
Mamady Djoliba est né en 1948 à Conakry et c’est 1962 qu’il est rentré à l’école de la place des Martyrs ; il y restera cinq ans avant d’aller à Kankan pour une année.
Il retournera àConakry pour intégrer l’école de la mission.
C’est dans son comité « Comité rail » qu’il intègre les ballets du quartier comme danseur mais ses parents voient d’un mauvais œil ce goût pour la danse parce qu’un manika mory de Kankan karfandéya, ne doit pas danser.
Comme il le dit si bien, le destin, c’est le destin ; des ballets du comité, il se fait remarquer par la section du 3e arrondissement qui le recrute pendant pour deux ans.
C’est là que les ballets Djoliba iront le chercher ; nous sommes entre 1967-1968 ; c’est cette année là qu’il fera sa première tournée en Tanzanie, au Kenya, enZambie et en Ethiopie.
Puis retour au pays mais pas pour longtemps car ils doivent participer au festival de la jeunesse en Algérie ; les ballets Djoliba y remporteront la coupe.
Après plusieurs tournées en Afrique, c’est en 1972 que Mamady Djoliba fera sa première tournée aux USA ; pendant plus d’un an, les ballets Djoliba sillonneront le pays de l’oncle Sam.
Il a à son actif plusieurs tournées ; des cinéastes américains voulurent même le garder comme acteur mais les ballets Djoliba refusèrent.
Sa dernière tournée aux USA fut en 1984 après le décès du Président Sékou Touré.
De retour enGuinée, il décida de retourner aux USA de ses propres moyens pour s’installer àNew York ; il y formera un maquis et un petit groupe « Mamady et ses tigresses » pour différents spectacles dans les différentes cérémonies.
Il y a deux ans, notre artiste national retourna en Guinée avec plein de projets et comme il le raconte, la déception fut si grande qu’il retourna aux USA en Alabama, y forma un autre groupe pendant un an et depuis huit mois maintenant, il est installé àAtlanta.
Il a un maquis et fait des spectacles d’une demi heure à trois quarts d’heure, à la demande.
C’était là, une façon de rendre hommage à l’un des plus grands danseurs qui ont fait rayonner la culture guinéenne à travers le monde.
Paul THEA
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