Palabres intestines à l’UFDG, point de vue d’un sympathisant non-aligné
- Par Administrateur ANG
- Le 02/12/2012 à 10:48
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Dans ce combat inter-UFDG, ayons tous l'honnêteté d'avouer que c'est Cellou Dalein Diallo qui est le premier fautif en tant que chef du parti responsable suprême des échecs et des succès de l’UFDG. Malheureusement, il a commis de nombreuses fautes "lourdes" en tant que premier responsable du parti [c'est à dire: perdre avec 44% contre 18 % après 4 mois de passivité ; son manque de soutien actif après l'implication implicite du parti UFDG à travers l’accusation de Bah Oury lors de l'auto-attaque d’Alifa Condé à Kipé – c’est bien l’UFDG qui est ainsi visée et cela, le parti ne semble pas le réaliser. Etonnant ! - pour ne citer que ces deux exemples parmi beaucoup d'autres tout aussi ahurissants pour un parti politique fait d'hommes et de femmes d'expérience].
Si les choses se sont tant dégradées à ce point, CDD est à blâmer plus que Bah Oury car comme tout père de famille, si elle est divisée, c'est que le chef de famille n'a pas été à la hauteur en rétablissant l’ordre! CDD aurait dû agir beaucoup plus promptement en chef pour étouffer dans l'œuf cette "rébellion interne". Malheureusement comme à son habitude, il est resté passif au point que ce qui était peut-être ( ?) une saute d'humeur de Bah Oury et ses supporteurs atteigne par frustration un point explosif, hélas!
MAIS cela dit, Bah Oury n'est pas une simple victime non plus !
Pourquoi?
Lorsqu'il a accepté de céder son parti, il devait soit négocier un poste privilégié et officiel au sein du parti, différent des autres responsables, soit accepter de s'intégrer au même niveau que les autres et se distinguer par ses actions sur le terrain, surtout qu'il a le plus d'expérience dans le groupe.
Ayant été présent en Guinée pendant la présidentielle, presque quotidiennement dans les locaux du parti et côtoyer ses membres, j'ai pu constater l'omniprésence de Mr Bah Oury empiétant sur les prérogatives d'autres responsables comme Fodé Oussou, directeur de campagne, par exemple.
Mr Bah Oury n'a apparemment jamais accepté et pu se faire à l'idée que le contrôle de l'UFDG lui échappe. Il a souvent fait montre ‘’d’indiscipline’’ interne et de prise de décision unilatérale sans consultation ni de la base ni du directoire du parti : comme entre les deux tours, j'étais présent à une des assemblées générales hebdomadaires du parti où à la surprise générale et surtout de façon politiquement inopportune, Mr Bah Oury prend la parole pour décréter "ville morte" le lundi (nous étions samedi!). Et j'en passe...
En bref, "l'UFDG nouveau" souffre d'un bicéphalisme congénital que le nouveau chef, CDD, n'a pas eu le courage de résoudre dès le début ; et cela vient le hanter aujourd'hui.
CDD a un gros problème, en politique, avec son caractère pusillanime ; et Bah Oury est un impatient politique qui ne sait pas travailler en équipe.
La solution? Très difficile à trouver à cause des caractères et tempérament difficilement réconciliables des deux personnalités. Ils sont en plus chacun dans leurs certitudes, et apparemment aussi encouragés dans l'erreur par leurs fans respectifs.
L'avenir de l'UFDG est engagé ! Qu'est-ce qui est le plus important? L'UFDG ou Bah Oury et Cellou Dalein ? Les militants inscrits de l'UFDG doivent décider ! Le plus tôt, le mieux pour concentrer les efforts sur la dictature d’Alifa Condé!
Pour finir, rappelons que l’importance de l’UFDG de 2010 (à la présidentielle) n’était ni l’œuvre de Bah Oury ni de CDD mais plutôt le résultat d’un concours de circonstances socio-politico-historiques et d’alliances objectives qui ont poussé ‘’sentimentalement’’ une majorité de Guinéens vers l’UFDG par réaction à une tradition politique tacite en Guinée ségréguant et écartant insidieusement du sommet du Pouvoir certains Guinéens.
Oublier cela, Bah Oury et Cellou Dalein Diallo pourraient amèrement découvrir que leur popularité est très loin de leur prétentions !
Ibrahima Diallo - Ollaid (le vrai et non l’usurpateur qui signe des commentaires ‘’ollaid’’)
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