Où va la cellule de réaction rapide de l'UFR France ?
- Par Administrateur ANG
- Le 01/01/2015 à 17:01
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"J'accepte volontiers qu'on critique mes écrits (attaques ad hominem) – je le souhaite même d'ailleurs pour la clarté et la sincérité des débats -, mais je n’admets pas les attaques ad personam (visant ma personne)."
Rappel des conclusions du texte « litigieux »
Le 21 Décembre dernier, j'ai publié sur Guineeactu et d'autres sites, un texte intitulé « où va l'UFR ? » dont l'unique objectif était de comprendre pourquoi ce parti s'est abstenu sur le vote du projet de loi de finances initiales 2015, alors qu'il n'a pas arrêté – à juste titre – de le critiquer.
Chacun peut retrouver ce texte (http://guineeactu.info/debats-discussions/tribunes-libres/5137-ou-va-lufr-.html) qui se décomposait de la manière suivante :
- les critiques fondées de l'UFR sur les violations de la loi par le gouvernement,
- les critiques fondées de l'UFR sur les prévisions fantaisistes du gouvernement en matière de budget,
- les sollicitations de résolutions particulières de l'UFR (demande de commissions parlementaires et mise en place de certaines institutions),
- les critiques complémentaires de l'UFDG (j'ai ajouté ce dernier paragraphe, juste pour illustrer le fait que refuser de voter ce projet de budget était une attitude logique et cohérente pour tout parti d'opposition).
En conclusion, je m'étonnais donc de l'abstention de l'UFR, eu égard à ses propres remarques précédentes, que je trouvais fondées. On ne peut accuser ce gouvernement de violations de la loi, et en même temps lui accorder un blanc seing !!! écrivais-je.
J'ajoutais donc que l'UFR devait s'expliquer sur cette abstention, pour ne pas troubler son électorat potentiel, qui ne se limite évidemment pas à ses militants. J'ai bien entendu adressé mon texte au président de l'UFR sans commentaire particulier. Aussi ai-je été surpris – pour parler poliment – d'un pseudo droit de réponse (???) publié sur différents sites, et qui ne répond à rien : http://guineeactu.info/debats-discussions/points-de-vue/5159-droit-de-reponse-m-ghandi-lufr-nest-pas-un-parti-suppletif-de-lufdg.html
Un pseudo droit de réponse à côté de la plaque
En premier lieu lorsqu'on s'adresse à quelqu'un, on prend soin d'écrire correctement son nom. De même on n'affabule pas sur ce qu'on croit savoir. Je ne suis pas membre de l'UFDG, tout juste puis-je vous concéder éventuellement être classé parmi la centaine de conseillers de Cellou Dalein Diallo, puisqu'il m'arrive de le rencontrer lors de ses séjours en France. Mais si vous êtes de bonne foi, vous conviendrez que je n'ai pas l'influence que vous me prêtez, en témoigne mes conseils généralement publiés sur le net, et qui ne sont guère suivis d'effets (CENI, Assemblée Nationale, Cour Suprême, Cour de justice de la Cedeao...). Du reste je ne vois pas ce qui m'empêcherait de dire que je suis membre de l'UFDG si c'était le cas, car j'assume tous mes choix publiquement et sous mon vrai nom.
L'UFDG est un parti qui sollicite des cadres, dont on ne peut pas dire qu'ils se bousculent au portillon, mais là est un autre problème. Les autres partis en revanche, doivent sans doute considérer que ce sont les cadres qui doivent courir après eux. C'est un choix qu'il faut assumer.
En second lieu, vous avez une curieuse façon de définir le terme de « violence », et surtout d'interpréter mes propos. Il ne vous a pas échappé qu'il n'existait que 3 groupes parlementaires à l'Assemblée Nationale, le groupe « RPG Arc-en-ciel », le groupe des « Libéraux Démocrates » (composé essentiellement de l'UFDG) et le groupe « Alliance Républicaine », qui comprend surtout l'UFR. Officiellement les deux derniers groupes appartiennent à l'opposition. Il est donc clair que l'UFR n'allant pas voter comme le RPG, je ne pouvais que comparer sa position à celle de l'Alliance républicaine, donc de l'UFDG pour ne pas parler hypocritement. Mais la comparaison s'arrête là. Et mon texte ne concerne que l'abstention de l'UFR. De rien d'autre… ce que je vais tenter de montrer.
Des attaques personnelles indignes d'un parti comme l'UFR
J'ai un très grand respect pour l'UFR, ce qui se traduit de quatre manières différentes :
- d'une part, étant membre du Fudec en 2010, je n'ai pas voté au deuxième tour, puisque mon suffrage était destiné à Sidya Touré. Mais voter pour quelqu'un ne signifie pas qu'on est d'accord avec tout, moi je n'ai pas la culture du chef.
- d'autre part, je n'ai jamais écrit sur les nombreuses lacunes des membres de l'opposition (et elles sont pourtant nombreuses, chacun le voit). Je n'ai pas davantage critiqué François Lonsény Fall (question d'éducation), et pourtant au vu de son parcours, il y aurait bien des choses à dire, notamment en ce moment avec ce qui se passe en Angola.
- par ailleurs je suis un fervent militant du rassemblement de l'opposition autour de partis tels l'UFDG, l'UFR, le PEDN et le BL, et ce, de manière publique. Ce n'est pas forcément la stratégie de tous (personnellement je suis même partisan de quotas à 4 * 25% en attendant que l'éducation procure ses effets, et qu'on puisse voter dans un siècle en fonction d'un programme politique).
- enfin je pensais avoir des affinités avec les membres de l'UFR France, pour avoir participé de nombreuses fois à des colloques et/ou manifestations diverses.
J'accepte volontiers qu'on critique mes écrits (attaques ad hominem) – je le souhaite même d'ailleurs pour la clarté et la sincérité des débats -, mais je n’admets pas les attaques ad personam (visant ma personne). Même si je n'ignore pas, que tenir des propos blessants, désobligeants ou grossiers pour éluder l’objet du débat, et pour s'attaquer à un « supposé » adversaire dans ce qu’il est (et non pour ce qu'il dit), témoigne d'une faiblesse, ce n'est guère agréable. Et je ne laisse pas passer, c'est mon péché mignon.
En effet, comment interpréter des scories qui s'attaquent à ma personne telles que :
- « après s'être érigé en conscience nationale et le meilleur des Guinéens ».
- « qualificatif « clandestin » qui correspond parfaitement à votre personne et à vos agissements ».
- « quand on est imbu de sa personne, on finit par croire être ce qu'on n'est pas, connaître ce qu'on ne connait pas, avoir des droits qu'on n'a pas ».
- « votre propos... est un instrument efficace de mesure de votre capacité d'analyse et le déficit de précaution de langage qui caractérise vos propos, alors que la précaution de langage est l'un des caractères principaux de tout intellectuel et de toute personne normalement constituée ».
Je ne répondrai pas à ces vilenies, mais je ferai néanmoins une explication de texte, pour vous éviter le ridicule à l'avenir. En économie, un comportement de « passager clandestin » désigne celui d'une personne (ou d'un organisme), qui obtient et profite d'un avantage, sans y avoir investi autant d'efforts que les membres de ce groupe (par exemple ne pas faire grève ou ne pas manifester, mais profiter personnellement des avantages obtenus par les grévistes ou manifestants pour tout le monde, lors de ces actions). Il fallait donc analyser l'entière expression et non le seul mot « clandestin ».
Vous osez écrire que je suis « incapable d'assumer votre choix, l'un des attributs de tout homme libre, par manque de courage ou par volonté de confusion, vous n'êtes ni plus ni moins qu'un militant clandestin par excellence, ce qui est loin d'être le cas de l'UFR ».
Le ridicule ne tue pas, car je signe toujours mes écrits et mes commentaires sous mon propre nom, j'ai même envoyé le texte à votre président. Par contre la cellule de réaction, manque de ce courage, pour n'avoir pas signé du nom au moins de son ou de ses responsables. Quand on a des choses à dire, on le fait au moins sous son nom propre et au grand jour.
Le pseudo droit de réponse : une méprise volontaire, qui en dit long sur le sentiment de « citadelle assiégée »
Aucune réponse n'a été apportée aux 2 seules questions que je posais dans mon papier, objet d'un « litige » qui n'a pas lieu d'être, à savoir pourquoi l'UFR s'est abstenue sur le vote du projet de budget 2015 (alors qu'elle l'a justement critiqué) et quelle est la position de l'UFR au sein de l'opposition (autrement dit sa stratégie pour 2015). Au lieu de cela, un pseudo droit de réponse ne vise qu'à montrer, que je serai en service commandé de l'UFDG, pour critiquer l'UFR en général, Sidya Touré en particulier. Vous êtes libre de penser ce que vous voulez, mais c'est mal me connaître que d'avoir pu même l'imaginer. En outre je m'adressais à l'UFR et non à Sidya Touré, dont j'imagine mal qu'il ait pris seul la décision de s'abstenir.
Des critiques contre l'UFDG
En effet, la cellule UFR me reproche de m'en être « violemment attaqué à l'UFR du seul fait que cette dernière n'a pas voté dans le même sens que l'UFDG lors du vote du projet de loi de finances de 2015 ». De même, elle ajoute « il vous faut combien de millions de pages pour vous faire comprendre que l'UFR n'est pas un parti supplétif de l'UFDG ».
Lorsque je dis que l'opposition est souvent assimilée à l'UFDG (par d'autres), c'est une réalité, que des membres du gouvernement (Alhassane Condé par exemple), mais Alpha Condé lui-même, ont évoqué publiquement. Je m'étonne que la cellule de com de l'UFR n'ait pas réagi à ce moment. Moi je n'ai pas écrit que l'opposition se résumait à la seule UFDG, même si chacun ne voit que ce qu'il a envie de voir.
Les élections passées
Lorsqu'on me parle d'historique des élections de 2010 et de 2013, je ne vois pas le rapport avec le vote du budget 2015. Mes différents textes passés sur ces élections ont montré les violations permanentes de la loi par le gouvernement, et non de démontrer que l'UFR constituait une quantité négligeable. Les lunettes se nettoient tous les jours, et parfois plusieurs fois par jour.
Donc dire que « mes analyses visent à réduire le poids électoral de l'UFR aux résultats des dernières législatives » et pire « traduit votre approbation du caractère démocratique et transparent des dernières législatives » fait montre d'une malhonnêteté intellectuelle, eu égard aux différents papiers publiés (donc vérifiables). Dans mon texte « où va l'UFR ? », je rappelle que ce parti souhaite également le vote du règlement intérieur de l'Assemblée Nationale. Je crois pourtant avoir écrit un texte, pour justement demander aux partis de l'opposition (donc de l'UFR) de ne pas siéger avant d'avoir réglé ce problème !!!
À propos d'alliance électorale, c'est faire injure à ma formation, de croire que j'en ignore le sens, mais c'est pire d'écrire que j'imagine l'UFR être un satellite de l'UFDG, alors que j'ai écrit le contraire (moi je suis pour la diversité des opinions et donc des candidatures – un parti n'est le satellite de personne -, pas pour l'unicité !!!). Je m'étonnerai toujours de voir des individus dire le contraire de ce qui est pourtant écrit, mais il est vrai que la honte n'a pas la même saveur lorsqu'on se cache derrière une « cellule ».
La démocratie vue et corrigée par l'UFR
Ma déception est plus grande avec ce qui suit, puisque l'UFR écrit : « dans son élan de marginalisation de l'UFR, M. Gandhi exige (nous ne savons sur quel fondement) une clarification politique de l'UFR et l'accuse de tendre une perche au gouvernement par son abstention lors du vote du projet de loi de finances pour 2015 ».
Mais le pire est à venir : « vous n'êtes pas censé ignorer que seule l'adhésion peut donner des droits et devoirs à un citoyen au sein d'un parti politique. Un parti politique n'a de compte à rendre qu'à ses militants ». Autrement dit, il faut être membre de l'UFR pour avoir droit au chapitre. Il est heureux de savoir comment fonctionne la démocratie vue de l'UFR !!!
La cellule ajoute : « si le fonctionnement d'un gouvernement peut, à juste titre être critiqué par tout citoyen, il n'en est pas de même du parti dont le candidat est au pouvoir, du fait que le fonctionnement et la stratégie d'un parti politique ne concernent que ses membres ».
L'UFR milite pour un candidat unique de l'opposition, mais les électeurs de l'opposition autres que ceux de l'UFR, n'auraient pas voix au chapitre !!!
« À quel titre monsieur Gandhi, un militant de l'UFDG en plus conseillé de M. Cellou Dalein Diallo peut exiger des explications d'ordre stratégique à l'UFR ? »
Comme tout citoyen que je suis, j'ai besoin de comprendre pourquoi l'UFR n'a pas sanctionné le vote du projet de budget 2015 – et c'était le seul sens de mon texte -, alors qu'il en énonce les carences, y compris des violations de la loi. On m'explique que je n'ai aucun droit de savoir…. puisque je ne suis pas membre de l'UFR !!!
Les électeurs apprécieront…
Dans la même veine, il est dit que « M. Gandhi fait partie de ces Guinéens qui ont juré de ne se mêler que de ce qui ne les regarde pas ». Si la politique avec un grand « P » doit être réservée à ceux qui créent un parti politique, il est clair que la Guinée n'est pas prête d'évoluer. Selon la cellule, il y aurait ceux qui savent, mais qui nous ont pourtant menés dans le mur depuis plus de 55 ans, et il y aurait ceux qui ne doivent que voter pour ces « guides ». Ne nous méprenons pas, je soutiens l'opposition par défaut, pas par conviction, car j'ai eu plusieurs fois l'occasion de déchanter, mais je m'adapte à ce qui est, car je ne considère pas que ce sont les autres qui doivent s'adapter à moi.
Sur le vote proprement dit
Quelques allusions sont faites à propos du vote, mais on élude toujours la réponse. Par ailleurs, j'ignorais que poser des questions à l'UFR comme « pourquoi s'abstenir sur le vote du budget et quelle est la position de l'UFR au sein de cette opposition (stratégie pour 2015) », était assimilé à des « attaques contre son leader ». Curieuse façon de voir !!!
« Le silence de l'UFR ... traduit son caractère démocratique, son respect pour les autres partis et sa conscience que seuls les membres de l'UFDG [ai-je bien lu ce lapsus ?] ont un droit regard sur son fonctionnement et sur sa stratégie politique ».
« Une lecture attentive débarrassée de haine et du mépris pour l'UFR et pour son président lui aurait dissuadé de publier cet article qui ne pouvait aboutir qu'à le placer face à ses propres incohérences ». J'ai besoin de comprendre le contenu (haine et mépris de l'UFR) et le sens de cette phrase, car honnêtement je ne comprends pas.
Effectivement dans mon papier précité et comme le reconnaît la cellule, j'ai même évoqué « les critiques portés par « l'Alliance Républicaine » dont l'UFR est membre, contre le projet de loi de finances pour 2015… alors que l'Alliance Républicaine n'était pas obligée de le faire ».
C'est justement de s'abstenir après avoir relevé « son inconsistance, son incohérence, son illégalité » que l'UFR n'était pas obligée de le faire. Et c'est justement ce que j'ai écrit. Certes « l'abstention est aussi un mode d'expression politique et démocratique », mais puisque je ne suis pas un politologue, j'ai besoin d'en comprendre le sens, car si le RPG a voté le budget, et l'UFDG l'a rejeté (ce qui parait conforme à leur positionnement), en revanche je ne comprends pas l'abstention de l'UFR, en dehors de la volonté de se différencier… de l'UFDG. On ne s’abstient que pour des votes partiels, des amendements… pas là où il faut accepter ou rejeter un texte en bloc.
La position de l'UFR
Concernant les tête à tête entre des dirigeants de l'opposition avec Alpha Condé, rien ne me choque. À titre personnel, je préfèrerai d'ailleurs qu'ils soient plus réguliers, voire permanents, ce qui traduirait une décrispation de la situation politique, où les dirigeants doivent nécessairement se parler. On n'avance pas dans la confrontation, seuls les faibles essaient de diviser pour régner. Par ailleurs, autant je ne suis pas responsable de l'agenda de Sidya Touré qui rencontre aussi Alpha Condé (et c'est bien), autant je ne le suis pas davantage de Cellou Dalein Diallo. Je ne fais donc pas de commentaires sur les rencontres entre dirigeants de manière générale, et c'est pourquoi je n'ai pas commenté non plus celle entre Sidya Touré et Idrissa Chérif en Côte d'Ivoire.
« Pour l'UFR, le combat politique de 2015 allait opposer l'opposition au pouvoir en place ». Cet autre lapsus « allait opposer » et non « va opposer » a t-il un sens particulier ? Je vous rassure, l'UFR (mais aussi l'UFDG et tous les associations politiques guinéennes) ne sont que des structures dédiées à un seul homme, ce ne sont pas des partis politiques au sens étymologique du terme. Il n'y aurait donc rien d'inconcevable de ce point de vue, à voir un homme changer d'alliance. Comme le disait Edgar Faure (homme politique français), « ce ne sont pas les girouettes qui tournent, c'est le vent ».
Mais je vais vous rassurer sur un point qui n'engage que moi : l'UFDG n'est pas l'adversaire de l'UFR, mais je n'en évoquerai pas les raisons eu égard aux susceptibilités. Sidya Touré fera ce qu'il veut pour 2015, il n'engage que lui-même et ses affidés. Mais pour se prononcer pour ou contre sa candidature, encore faut-il que les électeurs connaissent ses intentions… donc ses alliances. On ne peut pas vouloir représenter l'opposition dans son ensemble et ménager la chèvre et le chou.
Ma vision erronée et mes lacunes supposées
Vous contestez mes titres de « politologue, juriste et professeur » qu'on m'affublerait et que je ne démentirais pas. Pour avoir participé à de nombreux colloques avec des membres de l'UFR, ils savent – ou font semblant d'oublier – que je m'y présente toujours en tant que citoyen (c'est aussi ma signature sous mes écrits), parce que je considère que ce qui compte, c'est ce que je dis, et non ce que je suis. Je ne signe pas professeur sur des décrets (non pas que je ne sois ni PRG, ni PM), mais parce que je ne prétends pas être ce que je ne suis pas. Être docteur ne signifie nullement posséder le titre de professeur (d'université), mais j'enseigne quand même à des étudiants, ne vous en déplaise. Ceci dit, nous sommes en France, il est très facile de vérifier mes titres dans une grande école et à l'université, des fraudes y sont toujours possibles, mais elles restent exceptionnelles.
Politologue est essentiellement réservé aux chercheurs et/ou consultants de la science politique, discipline que je n'enseigne pas, mais cela ne me dénie aucunement le fait d'avoir un avis et de le faire connaître.
Quant à juriste, je revendique cette caractéristique, car il ne vous a pas échappé que j'aime ferrailler, mais pas seulement sur le net. Si vous en doutez, il vous est loisible de continuer vos attaques personnelles, sur la même veine que votre pseudo « droit de réponse », et vous comprendrez que la France n'est pas la Guinée. Je ne suis pas un simple théoricien du droit, mais un praticien, il ne tient qu'à vous de le vérifier.
Je m'étonne enfin que la cellule de com (dont c'est forcément l'objectif) ne réagisse pas plus fréquemment à mes « explications superficielles de la constitution et du code électoral ». Moi j'ai l'humilité de l'enseignant qui ne connaît pas tout, qui apprend tous les jours, et pour lequel le débat est source d'enrichissement.
Quant à mes « pratiques plus démocratiques et respectueuses des droits des autres », là aussi des explications seraient bienvenues. À titre d'illustration, lorsque l'administratrice de Guineeactu m'a sollicité pour connaître ma position sur un droit de réponse de l'UFR qu'elle aurait reçu me concernant, j'ai dit qu'elle pouvait évidemment le publier – je n'ai rien à cacher -, même si j'étais loin d'imaginer un tel contenu.
En conclusion
Je ne souhaite pas poursuivre ces polémiques stériles avec l'UFR, car jusqu'à preuve du contraire elle fait toujours partie de l'opposition que je soutiens, et je pense qu'elle perd son temps à polémiquer avec le modeste citoyen que je suis, et qui ne représente que lui-même. L'UFR doit prendre de la hauteur pour s'activer sur des problématiques plus importantes. Et elle aurait beaucoup plus à perdre que moi, qui aime ferrailler.
À titre personnel, je souhaite quand même connaître – et je rappelle que je ne parle au nom de personne, et ne suis en service commandé pour personne – son positionnement politique, car lorsqu'on prétend vouloir incarner une candidature unique de l'opposition, encore faut-il justifier sa position, non pas à ses seuls militants, mais à ses électeurs potentiels, dont je fais partie. Je considère en effet que c'est aux dirigeants de l'UFR de courir après leurs électeurs et de courir vite, et non l'inverse. Je dis aussi à l'UFDG de faire la cour à un maximum de structures politiques – mais je le dis en privé parce que j'en ai la possibilité -, parce que la Guinée ne s'en sortira qu'avec l'apport de tous.
Je terminerai mon papier pour répondre à la question que vous ne me posez pas, à savoir comment l'UFR peut-elle se démarquer utilement et efficacement de l'UFDG, tout en lui étant complémentaire (et non satellite). Récemment l'UFR vient de dénoncer des irrégularités qui seraient constatées dans le décret portant mise en place de l’Institution Nationale Indépendante des Droits humains (INIDH), mais plutôt que « se réserver le droit d’attaquer la loi visée … », elle ferait mieux d'agir. Utiliser le droit malgré les vicissitudes de la justice en Guinée, témoignerait d'un modernisme évident… dont la diaspora et les jeunes sont friands.
C'est aussi ce que pensaient certains cadres de l'UFR France… à une époque sans doute révolue.
Gandhi, citoyen guinéen
« Dans tout État libre, chaque citoyen est une sentinelle de la liberté qui doit crier, au moindre bruit, à la moindre apparence du danger qui la menace ». (Robespierre, Discours sur la liberté de la presse, Mai 1791).
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