« Nous avons pu obtenir une date technique pour les élections communales », dixit Me Amadou Salif Kébé

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Le 25 septembre, à l’issu de l’atelier de planification des opérations électorales, le Président de la CENI, Me Amadou Salif Kébé, entouré de quelques commissaires, a animé un point de presse sur le chronogramme.

Dans son bref échange avec les journalistes, le Président de la CENI a rappelé les activités réalisées avant le démarrage de l’atelier de planification des opérations électorales. Il s’agit de l’atelier qui a regroupé uniquement les commissaires de la CENI, puis la journée consacrée aux partenaires privilégiés de la CENI, notamment les ministères de l’Administration du territoire, de la Justice et du Budget, la Cour Constitutionnelle. « Nous avons pu obtenir une date technique des élections. Après avoir déroulé toutes nos activités sur 120 jours, nous sommes tombés sur le 4 février 2018 comme date technique de la CENI. C’est ce que nous allons soumettre aux autorités pour décision à prendre. Nous rappelons que tout ce qui pouvait être des goulots d’étranglement ou des contraintes de nature à empêcher ces élections ont été levés ou sont en voie d’être levés définitivement. Donc, nous sommes rassurés sur un ensemble de points qui nous permet de dire aujourd’hui que les élections techniquement sont réalisables le 4 février 2018 ». Il a précisé que le démarrage des activités électorales est prévu pour le 7 octobre prochain.  « Je pense que nous sommes parés, nous pouvons aller sereinement à ces élections. Toute la CENi remercie l’ensemble des acteurs pour leur participation effective à ces travaux ».

Sur la mobilisation des fonds alloués aux élections, le Président de la CENI a précisé que : « Avant le 7 octobre, nous nous sommes donnés ce temps pour pouvoir résoudre ces questions. Les discussions sont à tel niveau qu’il serait extraordinaire que cela ne se réalise pas d’ici le 7 octobre. Mais étant des techniciens, nous nous sommes donné un temps pour le réaliser. Parce qu’il ne faut pas programmer pour programmer. Il faut programmer en ayant des bases assez solides pour rebondir, mais je pense que ce sont des questions de temps, peut-être de jours, d’heures pour trouver les solutions ».

Quant au nombre insuffisant de magistrats, Me Amadou Salif Kébé affirme qu’avec le nouveau Code électoral, le manque de magistrats n’est plus un problème parce que la CENi préconise de faire présider deux CACV par un magistrat. « Cela va permettre de réduire ce manque. Maintenant la question qui s’est posée est : est-ce que c’est le magistrat président qui va se déplacer vers les CACV ou est-ce que les membres des CACV vont se déplacer pour aller à une zone unique où le magistrat va siéger ? C’est toute la question à résoudre sur le plan technique par la CENI. Je pense que cela ne pose pas assez de problèmes ».

Sur les arriérés des démembrements de la CENI, Me Kébé a indiqué que le paiement de tous les arriérés vont se faire dans les prochaines heures.

Souana Doré

Source: CENI

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