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Marche de parents d’élèves pour la reprise des cours

5c0e80dd04571694216915Une vingtaine de parents d’élèves ont effectué lundi sur l’autoroute « Fidel Castro » à Conakry une marche pour réclamer la reprise des cours qui ne sont plus dispensés depuis que les enseignants sont partis en grève le 3 octobre dernier, jour de l’ouverture officielle des classes.  

Partis du carrefour «Bonfi » en déclamant des slogans du genre « on ne peut pas laisser mourir l’éducation guinéenne », les manifestants qui déployaient devant eux une banderole ont eu pour point de chute le rond-point « Constantin »

Interpellé par APA, Amadou Camara, un des manifestants, a lancé : « trop c’est trop !» avant d’ajouter que « le moment est venu de rappeler le gouvernement à la « raison ».

« Depuis l’ouverture officielle des classes, nos enfants sont à la maison. Les enseignants disent qu’ils sont prêts à aller autour de la table des négociations. Pourquoi le gouvernement refuse d’aller négocier pour trouver une solution ou bien c’est parce que leurs enfants étudient à l’extérieur du pays ? », fulmine cet autre parent d’élève.

Pour sa part, Souleymane Diallo, un autre manifestant, a déclaré : « Nous voulons simplement que nos enfants aillent à l'école. C'est un droit pour eux et un devoir pour l'État. L'année dernière les résultats lors des examens nationaux ont été catastrophiques. Nous avons déjà un retard de plus de deux mois. Donc, s'ils ne reprennent pas maintenant les cours ça risque d'être pire ». 

Très remonté contre les pouvoirs publics, M. Camara revient à la charge : « le Premier ministre et son gouvernement doivent savoir qu’ils sont passés par les bancs avant d’être là où ils sont aujourd’hui. Ils doivent accepter de dialoguer pour qu’on sorte de cette crise. Sinon, nous allons continuer de protester jusqu’à la reprise des cours ».

Cette marche qui n’était pas encadrée car non autorisée est la première du genre, depuis le déclenchement de la grève des enseignants dont la principal point de revendication porte sur la revalorisation de leurs salaires à travers un salaire minimum qu’ils veulent voir atteindre 8 millions de francs guinéens, soit 500.000 FCFA.   

Par Amadou Sadjo Diallo - Correspondant APA Guinée

Source: APA

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