Lutte contre l'immigration irrégulière: la Côte d’Ivoire, le Ghana et la Guinée éligibles au fonds fiduciaire d’urgence de l’UE
- Par Administrateur ANG
- Le 06/03/2017 à 07:55
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La Côte d’Ivoire, le Ghana et la Guinée ont été déclarés éligibles au fonds fiduciaire d’urgence pour l’Afrique de l’Union européenne (UE), un fonds destiné à prévenir la migration irrégulière et à faciliter le retour des migrants.
“La Côte d’Ivoire, le Ghana et la Guinée sont désormais inscrits sur la liste des pays éligibles au fonds fiduciaire d’urgence de l’Union européenne”, indique une note d’information de l’UE.
Selon la note d’information, c’est sur la base des flux de migration irrégulière observés dans les derniers mois et des besoins exprimés, que le conseil d’administration du fonds fiduciaire a donné en décembre dernier une opinion favorable à l’élargissement à ces pays.
En décembre dernier, le gouvernement ivoirien avait fait état de près de 5.000 arrivées d’Ivoiriens à Lampedusa (Italie) sur la période de janvier à juin 2016, représentant 7% de la totalité des migrants clandestins enregistrés, faisant passer la Côte d’Ivoire de la 10e à la 4e place.
Le gouvernement avait instruit les ministres concernés de prendre les mesures appropriées afin d’apporter une “solution efficace et durable” au phénomène de migration irrégulière.
Le fonds d’un montant de 1,88 milliard d’euros lancé en 2015, a déjà accordé des financements à plusieurs pays du Sahel et de la Corne de l’Afrique pour lutter contre les causes profondes de la migration irrégulière et du phénomène des personnes déplacées en Afrique.
Grâce à ce fonds, la Côte d’Ivoire pourra bénéficier d’actions relatives à la gestion de la migration, à travers notamment une meilleure connaissance des flux, des mesures de sensibilisation, et un accompagnement pour la réintégration des migrants de retour et d’actions visant à améliorer les opportunités économiques de sa population, particulièrement des jeunes.
Environ 200.000 migrants clandestins ont tenté, au cours de l’année écoulée, de rejoindre l’Europe à partir de Lampedusa, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OMI).
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