C’est Ibrahima Fall, représentant l’Union africaine dans le GIC, qui a, le premier, pris la parole, une fois sorti de la salle d’audience présidentielle. "L’objectif de notre mission (en Guinée) était de nous entretenir avec les acteurs", fait-il savoir aux journalistes. Cela fait, le GIC a alors jugé opportun de faire un compte-rendu de ces entretiens au médiateur enfin de recueillir ses "directives". Mais à quand la date du second tour ? A cette question, Ibrahima Fall répond : "Nous partons confiants que le processus d’organisation du second tour est bien enclenché et j’espère qu’il sera possible très bientôt d’annoncer une date pour l’organisation du second tour". L’entente entre les deux candidats serait-elle difficile à trouver ? Saïd Djinnit, représentant spécial de l’ONU en Afrique de l’Ouest, essaie de rassurer : "Il y a très certainement des divergences entre les parties prenantes de la situation en Guinée. (…) Je pense qu’aujourd’hui ils doivent s’entendre sur une date qui soit réaliste compte tenu du report de la date du 19 septembre.
Je pense qu’ils feront en sorte de créer toutes les conditions pour que la prochaine date soit la date où auront lieu effectivement les élections". Il est par ailleurs possible que ces derniers rencontrent prochainement le facilitateur. Selon Saïd Djinnit, en effet, "Il y aura des consultations très prochainement". Mais qu’en est-il de la CENI qui disait ne pas être logistiquement prête ? Ibrahima Fall assure que "et le gouvernement et les partenaires au développement ont dégagé l’ensemble des ressources nécessaires qui étaient inscrites dans le projet de budget pour permettre la tenue des élections". Mais Saïd Djinnit estime "qu’il faudra finaliser, s’assurer que tout est fin prêt pour les élections". Pendant ce temps, "les Guinéens attendent impatiemment mais sagement, malgré tout, cette date", assure le diplomate international.
AZ
Le Pays