Les Etats-Unis annulent 100% de la dette bilatérale guinéenne

Par Administrateur ANG
Le 04/02/2013 à 21:05
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Conformément aux engagements pris récemment par le président américain Barack Obama d'annuler une partie importante de la dette de certains pays africains, l'ambassadeur des Etats-Unis en Guinée Alexander Laskaris a signé samedi un accord d'annulation de 100% de la dette bilatérale guinéenne, estimée à quelque 93 millions de dollars, datant de plusieurs décennies. Selon un communiqué de l'ambassade des Etats-Unis, cette annulation de la dette en faveur de la Guinée est un signe de confiance que le gouvernement américain accorde aux nouvelles autorités guinéennes engagées dans une réforme positive pour l'avenir du pays.

Dans le souci d'atteindre le point d'achèvement de l' initiative pays pauvres très endettés (PPTE), le gouvernement guinéen a pris des mesures drastiques pour améliorer ses politiques budgétaires et monétaires.

Ainsi, l''inflation a chuté de plus de 25%, le budget du gouvernement est équilibré et la gestion budgétaire et monétaire a été renforcée.

La croissance du produit intérieur brut (PIB) est passée de 1, 9% en 2010 à 4,8% en 2012 et les taux d'alphabétisation et de vaccination ont été portés à un niveau appréciable pour les partenaires au développement. "La pauvreté de la Guinée n'est pas un phénomène naturel", a dit l'ambassadeur américain, estimant que cette situation est le résultat de mauvaises décisions politiques prônées par les gouvernements précédents.

"Un peuple courageux, une tradition de l'éducation, des sols fertiles, l'eau en abondance et la richesse minérale illimitée" devraient être une formule de succès et un atout pour l'essor économique du pays", a dit le diplomate américain..

Pour lui, la Guinée étant à la veille des élections législatives, les seuls débats publics portent sur les questions techniques et non des questions structurelles et fondamentales axées sur l'avenir de la nation.

Avec l'atteinte du PPTE, il est temps pour le pays de se lancer dans un travail difficile de consolidation de la démocratie, a-t-il dit.