"Les Chemins de la Nation : Massacre de Zowota. Qu’en pensons-nous ?

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Dans l’histoire récente de notre pays, le sang a trop coulé, comble du cynisme, il coule habituellement, souvent indifféremment, d’ailleurs banalement… dans l’absolue impunité. Chers Concitoyens, nous vous parlons du sang d’un Peuple dont le seul péché serait la revendication de ses droits. Nous vous parlons d’un Peuple, envers qui, nous sommes tous redevables. Nous ne vous parlons pas d’une communauté, mais de ce Peuple auquel, nous appartenons tous. Nous, ne vous parlerons que de la Nation Guinéenne.

Cette Nation dont l’édification, semble aux antipodes des ambitions du jeu politique. Nonobstant, la classe dirigeante, pense-t- elle pouvoir résoudre les difficultés de la Société, par le versement du sang que par le privilège accordé à la concertation qui reste, cependant, une vertu ? Combien y’a- t- il eu de tueries, de massacres, planant comme de fantômes irréductibles sur l’âme de la Nation, provoquant ainsi un climat de méfiance, électrisant la société, suscitant de la haine, obscurcissant l’horizon, sapant de ce fait, toute velléité de progrès ; aussi, décrédibilisant la parole politique, en qui, le peuple croyait trouver garant d’un havre de paix, porte-drapeau de son espoir ?

Ne nous noyons pas dans un verre d’eau, ne faisons pas semblant, car le sang d’un peuple qui coule aussi banalement et sans scrupule, comme fut-ce récemment, le cas tristement célèbre de Zowota, est un motif de frustration, d’exaspération à même d’affecter la lettre et l’esprit d’unité nationale, surtout dans un pays comme le nôtre, où l’on confond si facilement, assimile si aisément le responsable politique à son appartenance ethnique.
Pourquoi, faut-il ne rester que dans la condamnation ‘’républicaine’’ de ce massacre de trop, accompli par ces écervelés à gâchette facile et, dont l’Etat Guinéen reste le seul Responsable ? Nous ne vous apprenons rien : LE TISSU SOCIAL EST TROP FRAGILE.
Et, face à de tel drame, incompréhensible reste le silence ‘’assourdissant’’ de notre Chef d’Etat, pourtant premier des Guinéens et, dont la désolante erreur de communication a été la ‘’procuration de la compassion’’. Déplorable, est cette attitude de notre président, dans un drame méritant la mise en berne du drapeau, en signe de deuil national. Triste, restera la confusion entretenue par notre président, entre questions sensible et décisive.
Zowota, tous les citoyens sont de Zowota ! Zowota, ce n’est pas une affaire de communauté ! Zowota, provoque l’indignation de tous les Enfants de la Patrie ! Massacre de Zowota, non à sa ‘’forestisation’’ !

Vive l’Unité Nationale ! Vive le Peuple de Guinée !

Amara Peuple-Guinée Pendessa.

Amara Peuple-Guinée Pendessa

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