Les chasseurs traditionnels associés à la protection de la faune et de la flore
- Par Administrateur ANG
- Le 14/01/2013 à 07:43
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Le gouvernement guinéen, à travers son département de l'Environnement, vient de solliciter l'appui de l'Union des chasseurs et guérisseurs traditionnels, connus sous le nom de "dozos", en Afrique de l'ouest, pour la protection de la faune et de la flore, menacées par le "braconnage et la coupe abusive du bois", a-t-on appris de sources officielles. Près de 130.000 membres de cette union, repartis à travers les provinces du pays, devront désormais s'impliquer dans la lutte contre la "destruction" des forêts guinéennes et la protection de certaines espèces animales en voie de disparition, comme les éléphants.
Ces espèces sont victimes de braconnage dans certaines régions, comme Macenta, dans le sud, le long des frontières avec le Liberia, où vivent plusieurs éléphants.
L'année dernière, près de 1.000 chasseurs traditionnels avaient été sommés par le préfet de quitter la ville de N'Zérékoré, chef- lieu de province de la Guinée forestière où ils avaient établi leur base, arguant que cette présence "terrorisait" les populations, surtout les femmes et les enfants dont certains avaient du mal à s'accommoder du mode vestimentaire des "dozos". Ceux-ci arboraient des parures faites d'amulettes et de cauris, dans des parades dans la ville à bord de motocyclettes, munis de fusils de chasse traditionnels.
A Conakry, les "dozos" ont aussi été appelés par les autorités compétentes à se faire discrets, eux qui accompagnaient parfois la délégation présidentielle, à l'aéroport, lors des voyages présidentiels.
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