Les autorités guinéennes démentent la présence de la fièvre de Lassa dans le sud du pays

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Le ministère guinéen de la Santé a démenti jeudi la présence de la fièvre de Lassa dans le sud du pays, suite à la diffusion dans les medias des informations sur la mort d'une dame supposée atteinte de cette fièvre de Lassa à la frontière guinéo-libérienne.

Le ministre de la Santé Docteur Abdourahamane Diallo a, dans un communiqué déclaré avoir été informé par le bureau de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) Guinée de la notification d'un cas de fièvre de Lassa dans la préfecture de Ganta (Liberia).

Selon lui, il s'agissait d'une femme en provenance de la Guinée qui avait été reçue dans la clinique Méthodiste de Ganta le 9 janvier 2018, décédée le 11 janvier et enterrée de façon digne et sécurisée dans la même préfecture de Ganta (Liberia).

Toutefois, Dr Diallo a affirmé que les "résultats des tests sanguins du 10 janvier au Liberia confirmant la nature de la maladie ont été reçus par l'OMS le 13 janvier 2018 et qu'aucun des contacts de la patiente au Liberia n'a été malade ou testé positif à la fièvre de Lassa".

A propos des dispositions prises par le gouvernement guinéen dès l'annonce du cas, le ministre de la Santé a rappelé que le 19 janvier, une mission d'investigation s'est rendue à Guécké, préfecture de Yomou localité d'origine du cas, situé à plus de 1.000 km au sud de Conakry.

Sur le terrain, l'équipe a enregistré 28 contacts, tous libérés après les 21 jours de suivi règlementaire sans déclaration de maladie selon les directives de l'OMS.

"Aucun des contacts de la patiente en Guinée et des malades fébriles n'a été malade ni testé positif à la fièvre de Lassa", a dit Dr Abdourahamane Diallo pour qui, sur la base des résultats des investigations épidémiologiques échues, "la Guinée n'est pas en situation d'épidémie de fièvre de Lassa".

Dans le souci de prévenir d'éventuels cas de cette fièvre ou de toute autre épidémie, le ministère de la Santé poursuit à titre systématique et préventif, la sensibilisation des populations et des services de santé et d'hygiène publique sur les mesures universelles de prévention et de contrôle des infections.

De même, les autorités sanitaires continuent le renforcement de la surveillance épidémiologique dans les zones frontalières à haut risque.

Source:Xinhua

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