Le virus Ebola, de graves conséquences pour le Hajj

Au Liberia, l’armée a été mobilisée afin d’interdire aux voyageurs d’accéder à la capitale Monrovia, limitrophe de la Sierra Leone où l’armée s’est aussi déployée. « C’est une opération militaire qui vise à réduire les risques en évitant que les gens ne quittent les zones infectées vers les zones non infectées sans qu’on ait l’assurance qu’ils ne sont pas contaminés » explique le ministre de l’Information, Lewis Brown.

Pour la protection des pèlerins, l’Arabie Saoudite a décidé d’interdire pour le moment l’accès aux lieux saints aux musulmans d’Afrique de l’Ouest afin d’éviter toute propagation du virus mortel.

« Nous avons communiqué ces instructions aux officiels de tous les ports d’entrée. Nous avons formé notre personnel à identifier et à gérer les cas d’infection au virus Ebola, si cela arrivait » affirme le porte-parole du ministère saoudien de la Santé, Dr Khalid Marghalan.

Le virus Ebola engendre chez l’être humain une fièvre hémorragique, et un taux de mortalité de près de 90%. Il se transmet par contact direct avec des liquides organiques (sang, sperme, salive, excrétions) d’une personne infectée, et n’est manipulé en raison de sa dangerosité que dans des laboratoires sous extrême surveillance. La durée d’incubation (le temps écoulé entre l’infection et l’apparition des symptômes) varie de 2 à 21 jours, ce qui augmente le risque de contamination par des sujets qui ignorent qu’ils sont malades.

Il n’existe pour le moment aucun vaccin, les soins se basant sur des traitements déjà existants.