Le président Condé reçoit Sidya Touré, chef de la 3e force politique de Guinée
- Par Administrateur ANG
- Le 05/04/2018 à 10:41
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En Guinée, les consultations se poursuivent pour sortir le pays de la crise meurtrière dans laquelle il est plongé depuis le scrutin communal du 4 février 2018. Le président Alpha Condé, après le chef de file de l'opposition et la majorité présidentielle, a reçu ce mercredi le président de l'Union des forces républicaines (UFR), Sidya Touré. Comme ses prédécesseurs, il fait confiance au comité de suivi mis en place, mais ne renonce pour autant pas à ses revendications.
C’est pour encourager le comité de suivi des accords qui va statuer sur les différends électoraux qui opposent l’opposition à la majorité que le président de l’Union des forces républicaines, Sidya Touré, a accepté de faire le déplacement du palais présidentiel.
« Nous sommes arrivés ici dans l’esprit, comme tous les autres, de trouver une solution. Nous ne pouvons pas faire fi du fait que les choses ont évolué d’une certaine manière, mais nous souhaitons que le comité soit en mesure de proposer des solutions de sortie de crise. C’est la raison pour laquelle nous sommes là. Nous n’avons pas renoncé à nos communes pour autant », a déclaré Sidya Touré.
Ce Code électoral tant décrié avait été dénoncé bien avant son adoption en 2017 par Sidya Touré et son parti, immédiatement soutenus par une frange importante de la société civile : « Ce Code électoral, vous vous souvenez, que pendant les débats qui ont eu lieu l’année dernière sur l’adoption de ce code, l’UFR a été le seul groupe parlementaire opposé à la promulgation de ce texte, à son adoption. Je crois que le fait de le remettre dans des dispositions pour qu’on puisse en discuter, pour qu’on puisse au niveau de ce comité voir ce qui peut être fait, me satisfait particulièrement ».
L’UFR, troisième force politique de la Guinée, entend jouer à fond sa partition, non pas pour faire plaisir à un des deux premiers puissants groupes du pays, mais plutôt pour faire avancer la démocratie, comme le souhaite l’écrasante majorité des Guinéens, explique un responsable du parti.
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