Le ministre des mines de Guinée dit qu’il y aura un accord sur Simandou, les pourparlers se poursuivent
- Par Administrateur ANG
- Le 18/07/2018 à 13:19
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La Guinée est en pourparlers avec Rio Tinto et Chinalco pour conclure un accord sur le projet de minerai de fer de Simandou, a annoncé mardi son ministre des Mines, ajoutant qu’un accord serait trouvé. La société Rio Tinto a déclaré en octobre 2016 qu’elle avait signé un accord-cadre pour vendre sa participation majoritaire dans Simandou à Chinalco, une décision qui, espère-t-on, relancerait le projet.
Le ministre des Mines, Abdoulaye Magassouba, s’est dit confiant qu’un accord serait conclu. Il n’a donné aucune indication sur le temps supplémentaire nécessaire, mais a déclaré que dès que les parties seraient d’accord, le projet serait relancé.
“Nous travaillons avec Rio Tinto, avec Chinalco pour finaliser les accords définitifs, mais il est normal pour un si gros projet que les choses prennent un peu plus de temps que prévu”, a-t-il déclaré dans une interview.
Un porte-parole de Rio n’a fait aucun commentaire, mais le PDG de la société a déclaré par le passé que les pourparlers étaient en cours lorsqu’on l’a interrogé .
Des milliards de tonnes de minerai de fer de première qualité se trouvent sous les collines boisées de Simandou, mais le transport vers la côte guinéenne coûterait 23 milliards de dollars en infrastructures, selon les estimations du gouvernement.
Le ministre était à Londres pour rencontrer des investisseurs potentiels dans l’industrie minière guinéenne.
En plus du minerai de fer, la Guinée possède une quantité de bauxite considérée comme la plus riche du monde, dont une partie est développée par le producteur d’aluminium russe Rusal.
Le mois dernier, Rusal a déclaré avoir commencé à expédier de la bauxite depuis son projet de bauxite de Dian-Dian en Guinée et quelques jours plus tard a redémarré la production de sa raffinerie d’alumine de Friguia.
“Nous sommes confiants que la situation va s’améliorer, la situation va dégeler”, a déclaré M. Magassouba lorsqu’on lui a demandé si les sanctions pouvaient perturber les opérations.
Les actionnaires de Rusal ont élu un nouveau conseil d’administration le mois dernier dans le but d’apaiser les États-Unis et de lever les restrictions.
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