Le CNDD à la croisée du destin
- Par Administrateur ANG
- Le 22/04/2009 à 06:55
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La conjugaison du destin d'un peuple constitué à celui d'un certain nombre d'hommes ayant pris l'initiatives de s'emparer du pouvoir, à la suite de la mort du Général président, Lansana Conté en Guinée, se ramène à un seuil d'abnégation excluant toute extravagance et transcendant les clivages habituels, ayant fondé l'ossature actuelle à la fois des formations politiques et des entités étatiques, somme toute, en quête d'une nouvelle forme de réactivité face aux défis, qui jallonnent leur destin et leur expose du coup, à la rigueur des critiques et aux soulevements sporadiques, nourries, par un rejet tantôt justifié, des directives gouvernementales et tantôt une mauvaise comprèhension ou interprétation des projets de société, nécessitant leur volonté et leur adhésion.
De là à observer la transition en Guinée, comme un dénouement de l'histoire et une friture de la fibre du dirigisme politique, un fiasco de l'art de pensée, un rendez-vous manqué de revaloriser les acquis démocratiques, de rentrer dans l'histoire, une dérive de la trnasmission de l'héritage politique, me parait logique.
De là à observer la transition en Guinée, comme un dénouement de l'histoire et une friture de la fibre du dirigisme politique, un fiasco de l'art de pensée, un rendez-vous manqué de revaloriser les acquis démocratiques, de rentrer dans l'histoire, une dérive de la trnasmission de l'héritage politique, me parait logique.
En tout état de cause, le CNDD ne saurait en toute vraisemblance, mener à terme, tous les engagements tenus dans le discours-programme du Capitaine Moussa Dadis Camara, lequel en véritable enthousiaste d'avoir réussi, à approcher les arcanes du pouvoir, branler l'étendard d'un nouvel sceau démocratqiue et se projetter à travers le CNDD, dans l'arène politique en tant que sauveur et peut être, une autre figurine traumatisante de la donne politique, se familiarise peu à peu, mais sûrement avec les anciennes méthodes, jusque-là en verve sur le continent.
Même si un nouveau calendrier pour l'organisation des élections en 2009 vient d'etre porté à la connaissance de l'opinion publique nationale et internationale, et que les tractations entre les partis politiques, la société civile et le CNDD, se font de plus en plus constater, au sujet du devenir de la Guinée, il n'en demeure pas moins que le cours de l'histoire s'en est trouvé affecté, au point de flinguer les tenants et les aboutissants de l'idéal collectif de progrès et de développement.
Tout au plus, à en croire les premières déclarations du CNDD à leur prise du pouvoir, telles que "Que Dieu nous donne la force et le courage de continuer l'oeuvre de justice du Général COnté'", l'on se demanderait bien où se trouve la trame de la rupture? Nul n'apprèhende avec éxactitude de nos jours, la forme qu'est entrain de prendre les promesses du CNDD à l'égard du peuple, encore moins, dans quel moule, les différentes personnalités du CNDD sont entrain se morfondre. De toute manière, les assises nationales qui pointent à l'horizon temporel, tout comme l'oeuvre d'assainissement des finances publiques, ainsi que la restitution du patrimoine public, ne s'inscrivent nullement à mon avis, dans le créneau de la transition, au regard du temps et de l'objectif affiché. D'où une crainte de la recrudescence de la haine, vecteur essentiel de division et d'anéantissement des initiatives, car n'oublions jamais que si Sekou Touré à usé de la dictature, ce fut en contrat parfait avec le peuple à travers les procès populaires, ainsi que Conté qui bénéficia jusque dans sa tombe d'un soutien populaire indéfectible, alors que les acteurs actuels du CNDD furent activement impliqués dans les massacres de janvier et Février 2007. Que peut-on à cet effet dire au peuple, au nom de quelle raison et de quelle logique, pourrait-on de nouveau berner ce peuple, en manque vraisemblablement de repères?
BAYO Aboubacar
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