Le 18 février 2013, c'est la nouvelle date retenue par l'opposition pour le début des manifestations de revendication
- Par Administrateur ANG
- Le 14/02/2013 à 12:31
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Suite au crash d'un hélicoptère de l'armée qui a coûté la vie à onze militaires guinéens, les partis d'opposition guinéenne regroupés au sein du Collectif des partis pour la finalisation de la transition, de l'Alliance pour la démocratie et le progrès (ADP) et du club des républicains (CDR) a décidé de reporter au 18 février sa manifestation destinée à réaffirmer leurs revendications, a-t-on appris de sources concordantes.
Ces partis avaient projeté de lancer des manifestations le 13 février.
Selon Aboubacar Sylla, porte-parole de l'opposition regroupée au sein du collectif des partis pour la finalisation de la transition, de l'Alliance pour la démocratie et le progrès (ADP) et du club des républicains (CDR), cette manifestation "pacifique" d'une journée sera suivie d'une journée "ville morte" à Conakry et dans les quatre régions naturelles du pays.
Cette stratégie de désapprobation de l'opposition guinéenne vise à s'opposer à toutes tentatives allant dans le sens d'organiser un holdup électoral pour permettre à la mouvance présidentielle de se tailler une majorité écrasante au sein du futur parlement guinéen.
M. Sylla a réaffirmé que la Constitution et toutes les lois du pays reconnaissent le droit à l'opposition d'organiser des meetings et des manifestations politiques sur l'ensemble du territoire national.
Sur les raisons de la manifestation de l'opposition, le porte- parole de l'opposition estime que la Commission électorale nationale indépendante (CENI) en charge de la tenue des élections ne joue pas franc-jeu entre les acteurs politiques.
Il accuse le président de la CENI, Bakary Fofana, d'être à la solde du pouvoir et du RPG Arc-en-ciel (parti au pouvoir), en prenant des décisions unilatérales sans aucun accord avec les autres membres de la CENI.
"Je pense que cette CENI et son président n'ont pas de regard pour l'opposition", a dit le porte-parole, avant de préciser que son bloc politique ne comptait pas se laisser faire et va revendiquer le respect de ses droits les plus élémentaires.
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