La société civile réclame justice pour l'universitaire guinéen tué en France
- Par Administrateur ANG
- Le 29/07/2019 à 07:26
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Des membres de la société civile guinéenne ont organisé vendredi une grande manifestation devant les locaux de l'ambassade de France à Conakry pour réclamer justice dans l'affaire Mamoudou Barry, cet enseignant-chercheur guinéen frappé à mort il y a une semaine en France.
Devant l'ambassade, les manifestants ont scandé des slogans hostiles à la France, exigeant que la lumière soit faite le plutôt possible sur la mort du jeune Guinéen âgé d'une trentaine d'années.
"Justice pour Mamoudou Barry", "Plus jamais ça", "Halte au racisme" : tels étaient les slogans que l'on pouvait lire sur des pancartes ou entendus dans la bouche des manifestants.
Cette marche blanche s'est tenue parallèlement à une autre marche blanche organisée par la communauté guinéenne et africaine à Rouen (nord-ouest de la France) pour condamner cette mort tragique.
Dansa Kourouma, président du Conseil national des organisations de la société civile guinéenne (CNOSCG, la plus grande plateforme du genre dans le pays), a estimé que Mamoudou Barry pouvait être considéré comme une victime du racisme. Selon lui, sa mort "prématurée et inattendue (...) est une perte pour la Guinée, une perte pour l'Afrique".
Docteur en droit de l'Université de Rouen, Mamoudou Barry était enseignant-chercheur et dispensait des cours de droit en Guinée et en France. Selon les médias français, un suspect d'origine turque a été interpellé et aurait reconnu les faits.
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