La paix un titre de mon cd
- Par Administrateur ANG
- Le 20/11/2013 à 07:56
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Je suis en ce moment en studio pour faire mon cd, voici le premier titre.
Un grand merci aux musiciens Wayne, Dane et Leo qui ont composé et joué gratuitement pour moi et merci à Leo pour la disponibilité gratuite du studio Moon Records.
Ce qui me permet de faire ce travail.
En 1960, dans la ville de Macenta, en République de Guinée, il y eu des affrontements sanglant entre les partisans du Parti Démocratique de Guinée au pouvoir et ceux du Bloc Africain de Guinée. Ces affrontements inspirèrent un jeune prêtre du nom de Raphael Kpakilé TEA à écrire le texte la Paix.
Et on voit qu’en 2013, des guinéens s’entretuent encore ; ce qui me pousse à sortir ce texte qui reste d’actualité.
Je mettrai plus en mp3 et c’est gratuit chers amis.
La Paix
Ce dont le monde entier a surtout besoin c’est la paix ; non seulement notre Afrique mais la terre entière.
Les grands dirigeants des grands pays, bien que restant de façon ferme sur leurs positions idéologiques, recherchent toutes les solutions de paix.
Et pourquoi la paix est elle menacée ? Troublée ?
Parce que les hommes ont des façons différentes et parfois opposées de voire la même chose et chacun veut que sa manière de voire soit la meilleur.
Les hommes n’ont pas de paix et d’unité entre eux parce qu’ils se connaissent mal les uns, les autres ; ils connaissent mal l’histoire des autres, la pensée des autres, l’opinion des autres et ils les jugent avec des yeux qui ne correspondent pas à la réalité.
C’est vous dire qu’ils les jugent mal et ils cherchent en conséquence à leur nuire depuis la façon la plus bénigne jusqu’à la façon la plus forte.
J’aime la paix, l’union et l’unité ; j’écris ces quelques lignes pour créer autour de moi dans l’esprit, dans le cœur et dans la vie de ceux qui les liront, une atmosphère de compréhension et donc de paix si ce n’est d’amitié.
Nous avons absolument besoin d’union, d’unité et de paix pour la construction de nos jeunes nations
Si nous nous bouffons le nez les uns les autres, nous ne pourront pas utilement travailler.
Essayons de nous connaître les uns les autres, de nous mieux comprendre et donc de nous juger objectivement pour que toutes nos forces soient tendues à bâtir le pays et non à nous démolir les uns des autres.
1960, Raphael Kpakilé Thea
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