La Guinée tourne au ralenti à cause de la fronde contre la hausse des prix des carburants

Banque guinee

L’économie guinéenne tourne de nouveau au ralenti depuis presque une semaine. En cause, la hausse des prix des hydrocarbures décidés par le gouvernement qui a provoqué une levée de boucliers des syndicats et de la société civile. Les opérateurs économiques commencent déjà à s’inquiéter sur la répercussion de cette tension sur leurs activités et appellent à l'arrêt de la grève générale.

Depuis Ankara où il assiste ce lundi 9 juillet à la nouvelle investiture du président turc Reccep Tayyip Erdogan, le chef de l'Etat guinéen, Alpha Condé, aura l'esprit rivé sur Conakry où se poursuivent les négociations entre son gouvernement et les centrales syndicales. Ces dernières ont en effet décrété une grève générale de 3 jours depuis le mercredi dernier qu'ils viennent de reconduire ce lundi pour 72 heures afin de protester contre la hausse des prix des carburants qui a été décidée par le gouvernement.

Ce lundi après un nouveau round, les négociations entre le gouvernement et les représentants des deux principales centrales syndicales ont encore tourné court, ce qui fait craindre une persistance de la tension dans le pays. Selon le constat des médias locaux, bien que la mobilisation a un peu faibli contrairement aux premiers jours de la contestation, les activités sont paralysées dans la capitale en ce début de semaine.

La fronde pourrait d'ailleurs prendre une nouvelle tournure dans les prochains jours avec la menace de plusieurs organisations de la société civile à se greffer au mouvement, si le gouvernement ne revient pas sur sa décision. Afin de donner le ton, une grande marche dite « de survie » sera organisée ce mardi 10 juillet à Conakry qui a connu ces derniers temps quelques incidents isolés du fait de la colère de certains manifestants.

Inquiétudes chez les commerçants

Le dialogue semble pour l'heure suspendu entre gouvernement et centrales syndicales. De quoi amplifier les inquiétudes chez les commerçants qui voient leurs activités paralysées par le dysfonctionnement de certaines administrations mais aussi les répercussions sur le secteur des transports, un des plus touchés par la fronde. Le weekend déjà, les trois principales organisations patronales du pays ont alerté sur les risques de la persistance de la grève générale sur l'économie du pays.

« Nous employeurs du secteur privé guinéen avons enregistré depuis quelques jours une grève générale déclenchée par l'inter-Centrale CNTG-USTG suite à l'augmentation du prix du carburant à la pompe le week-end dernier. Entre partenaires sociaux nous avons rencontré le gouvernement et les représentants du syndicat pour rapprocher les points de vue pour une sortie de crise. Le constat est que le syndicat pose comme préalable à toute discussion un retour au tarif de 8000 Gnf le litre à la pompe alors que le gouvernement sur la base de la hausse du prix du baril serait dans l'impossibilité de continuer à subventionner le coût du carburant.  Face à cette situation et suite à de longues analyses, nous patronats et employeurs comprenons la position du gouvernement » a indiqué la coalition des opérateurs économiques dans un communiqué qui a été lu sur les médias par Aissata Gnouma Traoré, au nom de ses pairs.

Les organisations patronales plaident pour la fin de la grève, mais jusque-là, l'appel reste lettre morte, les grévistes continuent de camper sur leurs positions. Le gouvernement entend poursuivre les négociations en proposant des mesures d'accompagnement mais n'entend point fléchir sur les nouveaux prix des produits pétroliers notamment l'essence et le gasoil. Selon l'arrêté ministériel, il est désormais fixé à 10.000 francs guinéens (GNF) soit une augmentation de 2.000 GNF.

Face à la persistance de la crise, les regards se tournent vers le président Condé qui a promis des mesures sociales durant son second et en principe dernier mandat mais selon plusieurs analystes, le gouvernement qui bénéficie d'un appui du FMI en contrepartie de réformes, n'a pas beaucoup de marges manœuvres pour maintenir ses subventions aux prix des hydrocarbures.

Inquiétudes chez les commerçants

Le dialogue semble pour l'heure suspendu entre gouvernement et centrales syndicales. De quoi amplifier les inquiétudes chez les commerçants qui voient leurs activités paralysées par le dysfonctionnement de certaines administrations mais aussi les répercussions sur le secteur des transports, un des plus touchés par la fronde. Le weekend déjà, les trois principales organisations patronales du pays ont alerté sur les risques de la persistance de la grève générale sur l'économie du pays.

« Nous employeurs du secteur privé guinéen avons enregistré depuis quelques jours une grève générale déclenchée par l'inter-Centrale CNTG-USTG suite à l'augmentation du prix du carburant à la pompe le week-end dernier. Entre partenaires sociaux nous avons rencontré le gouvernement et les représentants du syndicat pour rapprocher les points de vue pour une sortie de crise. Le constat est que le syndicat pose comme préalable à toute discussion un retour au tarif de 8000 Gnf le litre à la pompe alors que le gouvernement sur la base de la hausse du prix du baril serait dans l'impossibilité de continuer à subventionner le coût du carburant.  Face à cette situation et suite à de longues analyses, nous patronats et employeurs comprenons la position du gouvernement » a indiqué la coalition des opérateurs économiques dans un communiqué qui a été lu sur les médias par Aissata Gnouma Traoré, au nom de ses pairs.

Les organisations patronales plaident pour la fin de la grève, mais jusque-là, l'appel reste lettre morte, les grévistes continuent de camper sur leurs positions. Le gouvernement entend poursuivre les négociations en proposant des mesures d'accompagnement mais n'entend point fléchir sur les nouveaux prix des produits pétroliers notamment l'essence et le gasoil. Selon l'arrêté ministériel, il est désormais fixé à 10.000 francs guinéens (GNF) soit une augmentation de 2.000 GNF.

Face à la persistance de la crise, les regards se tournent vers le président Condé qui a promis des mesures sociales durant son second et en principe dernier mandat mais selon plusieurs analystes, le gouvernement qui bénéficie d'un appui du FMI en contrepartie de réformes, n'a pas beaucoup de marges manœuvres pour maintenir ses subventions aux prix des hydrocarbures.

Inquiétudes chez les commerçants

Le dialogue semble pour l'heure suspendu entre gouvernement et centrales syndicales. De quoi amplifier les inquiétudes chez les commerçants qui voient leurs activités paralysées par le dysfonctionnement de certaines administrations mais aussi les répercussions sur le secteur des transports, un des plus touchés par la fronde. Le weekend déjà, les trois principales organisations patronales du pays ont alerté sur les risques de la persistance de la grève générale sur l'économie du pays.

« Nous employeurs du secteur privé guinéen avons enregistré depuis quelques jours une grève générale déclenchée par l'inter-Centrale CNTG-USTG suite à l'augmentation du prix du carburant à la pompe le week-end dernier. Entre partenaires sociaux nous avons rencontré le gouvernement et les représentants du syndicat pour rapprocher les points de vue pour une sortie de crise. Le constat est que le syndicat pose comme préalable à toute discussion un retour au tarif de 8000 Gnf le litre à la pompe alors que le gouvernement sur la base de la hausse du prix du baril serait dans l'impossibilité de continuer à subventionner le coût du carburant.  Face à cette situation et suite à de longues analyses, nous patronats et employeurs comprenons la position du gouvernement » a indiqué la coalition des opérateurs économiques dans un communiqué qui a été lu sur les médias par Aissata Gnouma Traoré, au nom de ses pairs.

Les organisations patronales plaident pour la fin de la grève, mais jusque-là, l'appel reste lettre morte, les grévistes continuent de camper sur leurs positions. Le gouvernement entend poursuivre les négociations en proposant des mesures d'accompagnement mais n'entend point fléchir sur les nouveaux prix des produits pétroliers notamment l'essence et le gasoil. Selon l'arrêté ministériel, il est désormais fixé à 10.000 francs guinéens (GNF) soit une augmentation de 2.000 GNF.

Face à la persistance de la crise, les regards se tournent vers le président Condé qui a promis des mesures sociales durant son second et en principe dernier mandat mais selon plusieurs analystes, le gouvernement qui bénéficie d'un appui du FMI en contrepartie de réformes, n'a pas beaucoup de marges manœuvres pour maintenir ses subventions aux prix des hydrocarbures.

Source: La Tribune

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