La Guinée lance la construction de son tout premier centre de données national
- Par Administrateur ANG
- Le 18/09/2020 à 08:06
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La Guinée fait un pas de plus vers sa souveraineté numérique à travers la construction de son tout premier centre de données national. Le chantier qui a démarré le 16 septembre durera 8 mois. L’infrastructure technologique contribuera à la sécurisation d’un ensemble d’informations publiques et privées.
Le Premier ministre de la Guinée, Ibrahima Kassory Fofana (photo), a procédé le 16 septembre 2020 au lancement des travaux de construction du tout premier centre de données national du pays. L’infrastructure qui stockera, protègera et assurera l’accès rapide aux informations sera déployée sur une superficie de 800 m² sur le plateau de Koloma. La construction durera 8 mois.
Le Premier ministre a indiqué « qu'avec l’atterrissage du câble sous-marin qui relie, depuis 2012, la Guinée au monde entier, la construction sur le territoire national d’un centre de données complétera notre architecture pour entrer de plain-pied dans la 4e révolution industrielle. Sa mise en service aura assurément un impact positif sur les différents acteurs de la vie économique du pays ».
Selon le chef du gouvernement, cette infrastructure contribuera à terme à « la modernisation de notre administration à travers une solution de cyber-administration comprenant l’archivage des données ; la garantie de transactions sécurisées et fiables pour le secteur privé, notamment les payements mobiles, le commerce électronique, la gestion des réservations et autres transactions clients ; la préservation accrue de la vie privée des particuliers et des citoyens par une protection plus efficace des données à caractère personnel ».
Pour Oumar Saïd Koulibaly, le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, le centre de données « que nous construisons est une infrastructure physique qui unira sécurité et performance et servira à organiser, traiter, stocker et entreposer de façon optimale et sécurisée les importants et complexes flux de données informatiques de l’administration publique, des professionnels et des individus, en offrant un haut niveau de qualité de service. Ceci marquera la première condition de notre protection et notre souveraineté numérique ».
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