La Guinée étudie la possibilité d’intégrer le gaz naturel liquéfié dans son mix énergétique
- Par Administrateur ANG
- Le 18/09/2019 à 08:11
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L’Agence américaine pour le commerce et le développement (USTDA) a octroyé une subvention à la société West Africa LNG Group Guinea (WA-LNG) pour réaliser une étude de faisabilité visant à introduire du gaz naturel liquéfié (GNL) dans le mix énergétique guinéen. L’étude quant à elle sera menée par la société américaine Plum Energy, l’un des leaders mondiaux de la conception, la construction, la mise en service et l’exploitation de petites usines de GNL.
Le montant de la subvention n’a pas été divulgué.
Il s’agira, en cas de succès, d’installer un terminal de réception, de traitement et de distribution du gaz initialement aux producteurs de bauxite et à un parc agro-industriel financé par la Banque africaine de développement. L’installation sera située près du port de Kamsar, dans la région de Boké.
L’objectif principal est de diversifier les sources d’approvisionnement énergétique, essentiellement tournées vers l’hydroélectricité, le diesel et le fioul lourd. Le projet viendra surtout en appui au programme Electrify Africa Act, une initiative du gouvernement américain pour faciliter l’accès à l’énergie électrique dans les pays africains.
« Nous sommes ravis d’avoir franchi cette étape importante dans la mise à disposition de GNL abordable et respectueux de l’environnement pour le développement des secteurs industriels et agro-industriels guinéens, ainsi que pour l’amélioration de la vie du peuple guinéen (…) Nous nous engageons à faire de ce projet de transformation une réalité le plus rapidement possible », a déclaré Patricia Moller, la présidente de WA-LNG.
Pour sa part, Thomas Hardy, le directeur intérimaire de l’USTDA a affirmé : « nous savons que le gaz naturel peut réduire le coût de l’énergie pour un large éventail de consommateurs commerciaux et industriels, et nous avons hâte de voir ces avantages ».
La Guinée rejoint ainsi des pays comme le Burkina Faso, le Bénin, le Togo ou encore la Côte d’Ivoire qui veulent s’émanciper des énergies onéreuses et polluantes pour produire de l’électricité.
Olivier de Souza
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