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La fièvre anti-ghanéenne dans les mines inquiète les autorités

Societe 1Les équipes du préfet de Siguiri Ibrahimma Kalil Keïta attendaient avec anxiété le 27 août. C'est à cette date que les syndicats de la Société aurifère de Guinée (SAG) exigeaient de recevoir une réponse favorable de la direction quant à leurs demandes au sujet des employés ghanéens de l'entreprise. Sans cela, les syndicalistes de la SAG, filiale du sud-africain AngloGold Ashanti, menaçaient de faire grève à partir du 28 août.

Si le mécontentement des salariés pourrait attiser des tensions dans la zone, la préfecture craint aussi que l'arrêt des activités sur les sites de la SAG ne plombe les revenus du Trésor et l'économie locale.

Depuis début août, les syndicats de la SAG exigent le départ des travailleurs et sous-traitants ghanéens, demandant leur remplacement par des Guinéens. Les syndicats dénoncent aussi l'abaissement de leur bonus annuel à cause d'incidents et de problèmes, qui ont été causés selon eux par des agents ghanéens.

La crise a démarré lorsque le ghanéen Enoch Cordjost a pris la direction de la mine de Siguiri en juin. Son prédécesseur, le guinéen Mohamed Touba Dansoko, s'est dans le même temps vu refuser un permis de travail au Ghana, où il devait pourtant rejoindre les équipes de la mine d'or d'Iduapriem d'AngloGold.

Source: Africa Intelligence

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