La CENI fait le point de ses activités électorales

La Maison de la presse, sise à Coléah, a servi de cadre à ce point de presse animé par le porte-parole de la CENI, Me. Amadou Salif Kébé, Directeur du  département Juridique et Contentieux électoral de la CENI. Il était entouré des directeurs M. Jacques Gbonimy de la Formation et Accréditation, M. Maxime Koïvogui de la Transparence et M. Charles André Soumah, directeur adjoint du Département Communication et Information.

D’entrée, Me. Amadou Salif Kébé a rassuré que les préparatifs de la présidentielle du 11 octobre 2015 vont bon train. Ces préparatifs, rappelle-t-il, ont eu comme première étape  la révision des listes électorales. Une étape qui est très  importante du processus électoral. La révision terminée, les données ont été remontées au niveau du site central et elles ont été traitées. Il a poursuivi que l’autre étape qui est en train d’être franchie est l’impression des listes électorales pour certains axes qui sont déjà traités et pour lesquels la CENI estime qu’il n’est plus question de revenir là-dessus. Après l’impression des listes électorales, c’est celle des cartes d’électeur qui sont la pièce maîtresse pour l’expression du droit de vote.

De son côté, le directeur du département Formation et Accréditation, M. Jacques Gbonimy, a cité les formations que la CENI doit faire avant le jour du scrutin. Il s’agit  des formations de grande envergure et  en cascade qui  toucheront  tous les intervenants du processus électoral, notamment les agents de distributions des cartes d’électeurs, ceux des bureaux de vote et  des forces de sécurité. M. Gbonimy ajoute que pour la distribution des cartes d’électeur, 80 formateurs ont été formés qui, à leur tour, vont former du 19 au 21 septembre 6609 agents distributeurs dans les 38 circonscriptions électorales du pays. Concernant les  bureaux de vote,  il a précisé qu’il y a près de 70 000 agents qui  doivent être formés en fonction du nombre des bureaux de vote qui dépasse déjà 14 000 au site central de la CENI. Même qu’il y aura la formation des membres des commissions administratives de centralisation des votes (CACV) qui doivent être présidées par les magistrats. Au  total 200 personnes seront  formées  pour faire la centralisation des votes à cinq jours du scrutin. Sans oublier qu’il y aura également la formation des commissions de  réception des procès verbaux. Ils sont 2000 personnes concernées pour les 38  circonscriptions électorales.

Le commissaire Maxime Koïvogui de la Transparence précise que l’un des points importants  du processus électoral est la remontée  des Procès Vervbaux des bureaux de vote. Et que conformément à la loi, il va y avoir trois niveaux essentiels. Le premier, c’est le bureau de vote où il y aura un dispositif de sécurisation du procès Verbal une fois que les membres du bureau signent les résultats. Deuxième niveau, c’est la commission de réception  des Procès Verbal dans le même local que la Commission administrative de centralisation des votes. Troisième niveau, c’est bien les CACV. M. Koïvogui déclare que la CENI va déployer des motos, des véhicules voire un hélicoptère si possible pour assurer le transport rapide des PV des bureaux de vote.

M. Charles André Soumah de la Communication a présenté les dispositions prises par la Cellule de Communication et de Sensibilisation pour la couverture médiatique des activités liées au processus électoral, notamment le partenariat CENI-ministère de la Communication avec un mode opératoire et le partenariat CENI- Associations de presse  (AGEPI, AGUIPEL et l’URTELGUI) pour la couverture médiatique de l’élection présidentielle du 11 octobre 2015. M. Soumah a souhaité que ces couvertures médiatiques se fassent dans les règles de l’art pour que les populations à la base  soient suffisamment informées sur le processus électoral.