La Banque mondiale décaisse 376 millions $ pour la phase 2 du projet SWEDD étendu au Cameroun et à la Guinée
- Par Administrateur ANG
- Le 03/06/2020 à 07:36
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La Banque mondiale va financer à hauteur de 376 millions $ la deuxième phase du Projet d’autonomisation des femmes et le dividende démographique au Sahel (SWEDD) qui verra son extension au Cameroun et à la Guinée.
Le Conseil des administrateurs de la Banque mondiale a approuvé, via l’Association internationale de développement (IDA), son institution dédiée aux pays pauvres, un décaissement d’un montant total de 376 millions $ pour financer la deuxième phase du Projet d’autonomisation des femmes et le dividende démographique au Sahel (SWEDD).
Selon l’institution, cette deuxième phase mettra l'accent sur le renforcement des cadres juridiques qui soutiennent les droits des femmes à la santé et à l'éducation. Ceci, à travers notamment le renforcement de la législation et des capacités de l'appareil judiciaire, ainsi que sur la promotion de la diffusion et de l'application de la législation existante dans les communautés où des pratiques néfastes sont très répandues.
La phase 2 du projet permettra également d'intensifier les activités en cours en Côte d'Ivoire, au Mali, en Mauritanie et au Tchad et de les étendre à deux nouveaux pays. Il s’agit notamment du Cameroun et de la Guinée qui bénéficieront respectivement d’un appui de 75 et 60 millions de dollars.
Pour Deborah Wetzel (photo), directrice de l’intégration régionale en Afrique à la Banque mondiale, « la Banque mondiale estime qu'il ne peut y avoir de croissance économique durable sans autonomisation des femmes, et considère la pleine participation et l'inclusion des filles et des femmes comme un facteur déterminant des progrès du continent »
Le projet SWEDD s’inscrit dans la ligne de l'Agenda 2063 de l'Union africaine (UA) visant à « transformer l'Afrique en puissance mondiale de l'avenir ».
Rappelons que le SWEDD a été lancé en 2014 à la demande de six pays, à savoir le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Niger, le Tchad et la Mauritanie. L’objectif est de favoriser l’émancipation des femmes et des adolescentes, ainsi que leur accès à des services de santé reproductive, maternelle et infantile de qualité.
André Chadrak
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