L’opposition guinéenne reprend ses manifestations de rue le 4 août
- Par Administrateur ANG
- Le 15/07/2016 à 07:14
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L’opposition guinéenne a annoncé, jeudi au cours d’une conférence de presse à Conakry, qu’elle allait à partir du 4 août prochain organiser dans la capitale comme en provinces une série de manifestations de rue pour protester contre la ‘’mal gouvernance’’ du pouvoir.
Ainsi, la première des manifestations aura lieu le long de l’Autoroute ‘’Fidel Castro’’ à Conakry, informe l’opposition qui accuse le pouvoir dirigé par Alpha Condé de « mal gouvernance » politique et économique.
Mecredi, l’opposition avait adressé au ministre guinéen de l’Administration du territoire et de la décentralisation, Boureima Condé, une lettre dans laquelle elle déplore la non-application de certains accords issus des dialogues antérieurs.
Il s’agit notamment de « l’identification et la poursuite des auteurs et commanditaires des violences survenues durant les manifestations pacifiques de l’Opposition pour les élections législatives de 2013 et l’indemnisation des victimes des violences commises lors des manifestations pacifiques de l’Opposition relatives aux élections législatives de 2013. »
L’opposition guinéenne déplore également que les élections locales ne soient pas organisées dans les délais convenus par les parties prenantes à ces dialogues.
L’opposition souligne qu’elle est arrivée à la conclusion selon laquelle, il ne servirait à rien de dialoguer si les conclusions ne sont pas appliquées.
C’est après l’annonce de la reprise de ses manifestations de rue, après le ramadan, que l’opposition a été conviée par le Premier ministre Mamady Youla à la relance du dialogue pour ce jeudi.
Mais les opposants qui étaient à la conférence de presse ont décliné l’invitation.
De son côté, le parti au pouvoir a publié, mercredi, une déclaration dans laquelle elle accuse le chef de l’opposition, Cellou Dalein Diallo, de vouloir fomenter un putsch.
Ce dernier aurait dans ses récents discours invité les Guinéens à prendre leur destin en main, en se mobilisant pour « chasser le président Alpha Condé », du pouvoir. Au motif que celui-ci ne respecterait pas, à ses yeux, les principes fondamentaux de sa fonction.
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