L’opposition guinéenne, entre manifs, contre-manifs et impuissance
- Par Administrateur ANG
- Le 07/02/2013 à 15:51
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La classe politique guinéenne ressemble à un grand corps (« malade »?), versatile aux sauts d’humeur incessants que contradictoires. Capable d’actions d’éclat que de se faire rouler dans la farine par le pouvoir, la bande à CDD alterne facétieusement le meilleur et le pire. Sa composition disparate de spécimens en tous genres (diaspos. invétérés, déchus du pouvoir, ex-alliés d’AC, mais aussi taupes de ce dernier, ex-prédateurs, ex-taulards, ex-prête-mains de dictateurs, etc.), a de quoi déjà donner d’indice.
N’ayant pas pu empêcher l’énormissime retard du calendrier électoral, voilà notre opposition politique qui projette de manifester ce jeudi 07 février 2013 pour dénoncer l’exclusion du vote des Guinéens de l’étranger et les incessantes manigances électoralistes du pouvoir.
L’amateurisme des opposants guinéens justifie la fumisterie politique d’AC.
S’il n’ya aucun doute quant à l’importance des marches publiques pour une bonne vie démocratique, ce sont, par contre, les exactions tous azimuts qu’elles entrainent (vols, viols, morts et blessés, destructions de biens, etc.) par le gouverneur hors-la loi de Conakry, Sékou Resco Camara, et la racaille de bidasses de l’armée ; outre, l’efficacité de ces appels à manifester récurrents, qui méritent qu’on s’y attarde.
En clair, en quoi, concrètement, les marches de l’opposition ont-elles amélioré la vie des Guinéens ?
Il est grand temps que nos ténors politiques revoient leurs modes d’expression, pour plus d’efficacité face à une canaille de pouvoir fort cynique et discréditée.
Et ce ne sont pas les exemples de résistance payants face à la dictature qui manquent …
Oury Baldé
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