Jusqu’à quand supportera-t-on le fardeau XXXL du délinquant Condé ?
- Par Administrateur ANG
- Le 16/09/2014 à 14:27
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Le « Profiteur Alpha Condé » n’est pas un homme d’Etat digne de ce nom mais un chef de gang indigne et fauteur de dégâts. On a presque tout dit et écrit sur cet aventurier hors normes avec des noms et des adjectifs fonctionnant par paire : nul et incompétent, menteur et tricheur, peureux et véreux, ethno et méchant, vulgaire et sanguinaire, etc. Dans ce registre inépuisable, une expression vient de ressortir pour qualifier ce vieux boiteux et vaniteux : voleur de fonds.
En effet, le 8 août 2014, en pleine période d’épidémie Ebola, la Douane sénégalaise a intercepté un container de devises. On parle de l’équivalent de 20 millions de dollars, à destination de Dubaï, pour le compte de S.E. Alpha Condé, Président de la République et du RPG. Pourquoi Dubaï? Parce que tout simplement, c’est un des rares centres d’affaires dont le réseau bancaire accepte encore de l’argent sans s’en préoccuper de l’odeur. Il ne faut pas voir la métropole émiratie sous l’angle du paradis fiscal mais sous celui du recel de fonds et de métaux précieux. Alpha Condé n’a pas soutiré des millions de dollars pour échapper à un quelconque impôt mais pour constituer à son profit une colossale cagnotte pouvant financer de sinistres desseins.
Le monde change, seule la Guinée échappe au changement positif. Nous ne sommes plus dans les années 60 et Alpha Condé peut difficilement planquer dans les pays démocratiques l’argent de notre pays qu’il continue à piller, avec la complicité de correspondants peu recommandables.
La Guinée ne souffre pas que l’épidémie Ebola. Elle est infectée depuis près de 4 ans d’un virus plus pernicieux, le « virus Alpha Condé » responsable de l’endémie « Condela » dont les ravages sont l’incompétence, la violence, l’ethnocentrisme, la corruption et le vol. Ce qui a été découvert à Dakar n’est que la partie visible de l’iceberg du pillage systématique de la Guinée par Alpha Condé. Ce voleur vient d’être pris, une fois de plus, en fragrant délit dans l’exercice de son passe-temps favori, le pillage. A quelque chose « Condela » est bon, serait-on tenté de dire !
Alpha Condé est un véritable sans-gêne, une espèce de « malobali » (c’est-à-dire insensible à la honte) mais il se trouve encore quelques individus pour le défendre. C’est le cas d’un certain Yéro (zéro ?) Baldé, vice-gouverneur de la Banque Centrale de notre république bananière et ramasseur de miettes, qui vient de se ridiculiser en étalant ses carences devant des militants du parti au pouvoir. Lorsqu’à son niveau de responsabilités, Yéro Baldé se permet de dire qu’«on ne mange pas le dollar en Guinée», il apparait plus sous les traits d’un « kèro mbalè » (singe noir, en Peulh) que sous ceux d’un technicien de la haute finance. Pourrait-il identifier un mangeur de francs guinéens en Guinée ? Rien d’étonnant quand on a Alpha Condé comme professeur. On se demande pourquoi certains agents d’Alpha Condé en rajoutent au lieu de se contenter du principe de leur maître, « dekka, fanka » (manger et se taire). Un voleur opère en silence. C’est ce que fait Alpha Condé qui incarne la honte.
Dès qu’il professe une opinion, c’est la catastrophe. Ses connaissances qu’il estime « globales et multiformes » dans tous les domaines imaginables sont, en réalité, fragmentaires et élémentaires. En voici quelques échantillons :
« Obama est américain. Il est élu pour résoudre le problème des Américains, pas pour résoudre les problèmes des Africains. Donc, c’est un peu du sentimentalisme américain. Les Américains le jugent par ce qui va faire en Amérique et non pas ce qu’il va faire en Afrique » (le 5 août 2014) ».
S’il n’est pas possible de citer tous les problèmes des Africains, AC peut-il nous indiquer le problème des Américains ? Par ailleurs, juge-t-on ce qui est fait ou ce qui est à faire ?
« …la Guinée n'a pas besoin de fermer ses frontières ou de décréter l'Etat d'urgence à cause d'Ebola… »
Quelle irresponsabilité ! Quand on pue de la gueule, on la ferme, par correction, pour ne pas incommoder les autres. En ce moment, la Guinée étant « contagieuse », il lui plus facile d’exporter le virus Ebola que sa bauxite. Il appartenait à ses responsables de fermer ses frontières pour protéger les pays voisins. Tout récemment, le Guinéen porteur du virus Ebola, qui se serait rendu clandestinement au Sénégal, n’a pas été expulsé mais soigné sur place. Mais que n’a-t-on pas entendu sur ce pays hospitalier qui fut un des premiers à voler au secours de la Guinée dès l'irruption du virus Ebola et qui s’apprête à ouvrir son territoire à ceux qui combattent ce fléau !
«Les gens n’ont qu’à avoir 10 à 20 titres fonciers. Si ces titres sont contraires à la loi, ces titres fonciers sont zéro. Et nous allons les récupérer…. La Guinée est un aigle qui volait plus bas qu’une poule, mais désormais, elle va voler parce que ses nerfs sont détendus.»
Cet individu est vraiment nul ! Jusqu’à 9 titres et plus de 20 titres, ils ne « sont pas zéro » ? Je ne savais pas que les poules volaient. Cependant celui qui charcute en ce moment la Guinée et la vole a l’air peu détendu.
« …Si j’étais malade, je me rendais à l’Occident au lieu de la Tunisie. »
Même avec sa faute de conjugaison, le « professeur AC» peut toujours se rendre en Occident sans être obligé de cesser un quelconque combat. Qu’est-ce qu’il peut être oxydant, cet AC qui combine, magouille, déforme, etc.
Magouilleur et combinard, AC continue pourtant à sévir. Il s’était qualifié de PDE (Président Démocratiquement Elu) et on le laisse terminer un mandat indu. Le risque est qu’il pourrait passer du statut de « PD élu » à celui de « PD réélu ». En serait-il autrement? Il a réussi à s’accaparer du pouvoir en 2010 par le mensonge et la manipulation; il dispose en ce moment d’atouts supplémentaires pour s’y maintenir: finances, armée ethnicisée, médias, CENI et surtout mollesse de l’opposition officielle.
En effet, ce qu’on appelle pompeusement opposition parlementaire est devenu le meilleur allié d’AC. Certes, des voix courageuses dénoncent le système en place mais le principal leader de l’opposition ne laisse éclater sa colère que loin de Conakry. Qui n’a eu vent des mots balancés en Peulh par CDD (Cellou Dalein Diallo) à Chicago lors d’un meeting? Ses propos y ont eu l’effet d’une tempête et ont fait le tour du monde, ce qui n’est pas surprenant dans la mesure où le surnom de Chicago est Windy City (la « Ville des vents »).
Il est vrai que CDD a commis une erreur car lorsqu’on est un leader politique d’envergure nationale, on s’adresse à la nation et non à une région particulière. Toutefois on ne devrait pas condamner la maladresse de CDD car, après une longue série de fautes lourdes, une petite erreur peut signifier un léger progrès.
En revanche, il faut rester vigilant sur le comportement de certains individus de la mouvance pestilentielle d’AC. Chez ces infects apôtres de l’hypocrisie systémique tout pue la haine anti peule. Ils se disent scandalisés alors que le véritable scandale est la prise en otage de la Guinée par le clan Condé ; ils laissent croire qu’ils sont mal à l’aise alors qu’ils sont les responsables du malaise guinéen ; ils paraissent indignés alors qu’en réalité ce sont eux les indignes.
CDD (dont le Contrat à Durée Déterminée poserait depuis le 1er septembre 2014 un problème de légitimité au sein de la direction de l’Ufdg) a prononcé une phrase en Peulh (quel courage de sa part !). Mettons de côté le langage discutable et focalisons-nous sur la langue utilisée. En Guinée où coexistent et s’entremêlent plusieurs langues dont 8 « nationales » parmi lesquelles le Peulh, la langue officielle est encore le Français. Est-il interdit maintenant d’y parler une langue nationale ? Le fait de s’exprimer en Peulh constitue-t-il maintenant un délit en « Condécratie » ? CDD aurait-il été vilipendé par de misérables créatures s’il avait prononcé des mots en N’ko ?
Un certain Mohamed Lamine Kaba, président du Front intégré pour la démocratie et la liberté (FIDEL) affirme que le discours de CDD est plus dangereux que le virus Ebola et le présente comme « discriminatoire à l’égard des 2 autres communautés». MLK tend un gros piège que même un avion de la KLM, avant sa fusion avec Air France, n’aurait pu survoler. En effet, il invite pernicieusement la Guinée Forestière à se joindre à la Haute Guinée pour ensuite reconquérir la Guinée Maritime et isoler enfin la Moyenne Guinée. Avec ce discours, MLK a la vision d’une Guinée plus pétrifiée qu’unifiée.
Un autre, du nom de Laye Bamba, s’auto qualifiant de guinéo-optimiste, est plus inquiétant que les conclusions qui tire. Selon lui, « les mots de Chicago n’ont pas leur place dans le débat républicain ». Il a été répondu de manière appropriée par des compatriotes. Qu’il sache qu’en condamnant les mots de Chicago, il justifie les maux de Mafanco (quartier où crèche AC).
Enfin, le dernier, très prolixe, est Naby Laye Camara (NLC) qui a sorti à son tour l’histoire du fameux « notre tour ». Ce monsieur étant instruit et éduqué, il est moins pénible de débattre avec lui. A propos de l’élection présidentielle de 2015, si elle se déroule comme prévu, NLC a inventé une arithmétique politicienne dans laquelle l’addition est amputée de la commutativité. Pour lui, Sydia+Cellou = victoire mais Cellou+Sydia = défaite. Donc, selon NLC, pour gagner, c’est Cellou qui doit soutenir Sydia et non l’inverse ! Facile de deviner pourquoi NLC se garde de répondre aux questions simples qui lui ont été posées. Le « tout sauf Cellou » n’est que la feuille (même pas l’arbre) qui cache la grande forêt du « Tout sauf un Peulh ».
A tous les haineux à l’indignation sélective, voici quelques questions :
-qui a dit ici que les Soussous sont à la base de tous les problèmes de la Guinée? - qui a dit qu'un Malinké qui vote pour Conté est un bâtard? - qui a dit que les Forestiers sont les buveurs de sang humain? - qui a fait entrer des rebelles en Guinée et a tenté de fuir ce pays en se déguisant en imam?
- à qui obéissent les donsos qui terrorisent nos concitoyens de la Guinée du Sud-Est ?
- la création du « Manden-Djallon », association pour laquelle AC a débloqué plus de 3 milliards de Fg, contribue-t-elle à l’unité nationale ?
- le mouvement Union Des Rundés, financé par l’Administration d’AC, favorise-t-il le renforcement du tissu social en Moyenne Guinée ?
- le lancement du mouvement de la jeunesse mandingue pour la réélection du Pr Alpha Condé (MJMR) s’inscrit-il dans la lutte pour l’instauration de la démocratie ?
- la marginalisation systématique des Peulhs est-elle la solution pour sortir la Guinée de la misère ?
Par ailleurs, de hauts responsables de partis politiques et de l’Etat comme Mansour Kaba, Abdoulaye Keita et Alhassane Condé ont tenu des propos haineux inqualifiables à l’égard des Peuls. Nos « indignés » ont-ils démontré leur aptitude à l’indignation ?
Dans ces conditions que faut-il faire lorsqu’on a affaire à un délinquant de taille XXXL comme Alpha Condé ?
Le chasser ? Non ! Ce serait faire une grosse bêtise. Les Guinéens ne doivent pas le laisser partir pour profiter de ce qu’il a volé. Ils doivent chercher à récupérer les fonds et avertir les receleurs qu’ils auront des comptes à rendre à la Guinée dès l’instauration prochaine de la démocratie dans ce pays.
L’arrêter ? Oui ! Comment ? Par un soulèvement populaire, une intifada à l’échelle du pays. Si c’est tout le pays qui bouge en même temps, l’armée ne bougera pas pour défendre AC, ce sanguinaire et trouillard. Ce délinquant, allergique à la démocratie, n’organisera jamais des élections crédibles et transparentes. La seule façon de débloquer la situation guinéenne est de permettre son arrestation et le traduire en justice.
Dans ce combat, ce n’est certainement pas avec l’opposition actuelle qu’il faut compter car elle est loin d’en être une. Ce serait même perdre son temps que d’attaquer verbalement un homme comme CDD. Ce dernier pourrait être un Président bon mais pas un bon Président car c’est un mauvais combattant. Il ne sait pas se battre en utilisant les atouts à sa disposition. Personne ne lui demande de prendre le fusil. Fait-il vraiment tout ce qu’il aurait pu faire? Cellou est le genre d’opposant dont rêve tout dictateur.
Ainsi, face à lui AC a en même temps de la haine et de l’amour. Il déteste Cellou à cause de son origine ethnique tout en trouvant en lui l’opposant idéal qui dénonce peu et qui ne fonce jamais: poli, lisse et mou. En somme, un produit cosmétique d’une fragilité insoupçonnée et dont la seule bravoure est de prendre l’opinion à témoin.
J’avais écrit un article dans lequel je disais que dans la compétition électorale toutes les régions avaient mis un tigre dans leur moteur et que pour la Moyenne Guinée un chat s’était posé sur son capot. L’image est d’autant plus cruelle aujourd’hui que le chat n’a même plus de griffes et pourrait marcher sur du beurre tendre sans laisser de trace.
C’est vrai que CDD est élégant, intelligent et télégénique même sans maquillage mais nous ne sommes pas dans un concours de beauté. Nous sommes dans une compétition politique. Un grand parti n’a pas nécessairement besoin d’un leader au teint clair mais d’un homme ferme qui parle d’un ton clair.
Je m’attends au courroux des inconditionnels de Cellou. Seraient-ils capables de dire sans passion ce que ce dernier a fait, fait et fera pour contrer AC ? Peuvent-ils demander à quelqu’un qui ne peut écraser un pou de tuer un loup?
Ce sont eux qui nous pompent l’air toujours avec les mêmes formules : « Vous êtes loin, assis derrière un clavier à donner des leçons…C’est nous qui sommes sur le terrain…Quelles sont vos propositions ?...C’est très difficile… Pourquoi ne venez-vous pas vous battre sur place ?, etc. ».
Personne ne dit qu’un combat est facile. Même frauder demande un effort. Lorsqu’AC triche, il transpire aussi. Mais lorsqu’on a montré ses limites, il faut donner l’occasion à d’autres de prouver ce dont ils sont capables. Beaucoup de chefs étouffent des talents latents.
L’image retransmise par un leader est capitale et chaque communauté est perçue à travers ses guides. Le chef symbolise beaucoup de choses et véhicule bien des clichés. Hier, les Peulhs n’étaient pas aimés mais ils jouissaient au moins d’un certain respect ; aujourd’hui, ils ne sont toujours pas aimés et ne font l’objet d’aucune considération. Dans leur propre république, on se fout royalement d’eux. A qui la faute?
Pour terminer, 2 perles du web :
1°) Dans le souci de défendre l’indéfendable AC dans l’affaire des « 20 millions de dollars » de Dakar, un certain Mansaré Daouda nous invite à consulter les archives obscures de la BCRG. Il faut avoir la tête bien mansardée pour croire que ce qui est archivé est nécessairement vrai.
2°) M. Diallo Sadakaadji a rendu au Dr Diallo alias « Ballal Koyin » les clés du MSD (Mouvement pour la Solidarité et le Développement) qui n’avait pourtant ni serrure ni porte. Ce parti vivotait dans un cadre confrérique mais, par son incapacité matérielle à imprimer ses cartes d’adhésion, il était plus proche de la pitié que de la piété.
En politique, c’est normal de se séparer si on ne s’entend plus. Ce qui étonne, c’est l’acharnement de « Ballal Koyin » (se comportant en « Bullal Koyin » ou « épine de Koyin ») de vouloir discréditer M. Diallo Sadakaadji. Son effort est tel que de « Bullal » il est passé à « Naggal » ou « gros boeuf » ! Une vacherie qui laisse croire que le MSD signifie «Manger Sans Dépenser» et que son fondateur est toujours en quête de nourriture.
Je vous salue !
Ibrahima Kylé Diallo Responsable du site www.guineeweb.net
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