Impasse politique : Les femmes de l’opposition chargent la présidente du CNT
- Par Administrateur ANG
- Le 04/09/2012 à 07:42
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Les femmes du Collectif des partis politiques pour la finalisation de la transition et de l’alliance pour la démocratie et le progrès (ADP) ont dénoncé cet après-midi ce qu’elles ont appelé « le complot constitutionnel en cours » orchestré par la présidente du Conseil national de la transition (CNT) et le président de la république. Les femmes de l’opposition ont également dénoncé « les démarches illégales » entretenues par Hadja Rabiatou Sérah Diallo et Alpha Condé.
Elles se disent anxieuses de l’évolution de la situation sociopolitique en Guinée et regrettent « la manipulation de leurs consœurs ». Les femmes de l’ADP et du Collectif « rejettent catégoriquement le projet de loi » sur la recomposition de la Ceni. « Hadja Rabi a trahi de façon délibérée l’institution qu’elle dirige et favorise la dérive autocratique en cours dans le pays » ont accusé les femmes des deux blocs politiques de l’opposition. Et d’ajouter « elle (Hadja Rabi) avec Alpha Condé assumeront les conséquences qui résulteront de leurs dérives ». Avant de dire qu’elles regrettent « l’immixtion de l’exécutif dans le judiciaire ».
Dans l’introduction, Mme Aïssata Daffé de l’Union des forces républicaines (UFR) a affirmé que la Guinée va « mal ». Elle a lancé un appel au CNT à ne pas confondre institutions et organes consultatifs.
Le 27 août déjà, l’ADP et le Collectif ont tenté de marcher pour protester contre la volonté du pouvoir de vouloir garder Lounceny Camara, le président très contesté de la Ceni pendant les législatives. Les forces de l’ordre ont empêché la manifestation. Près de 100 militants de l’opposition arrêtés selon l’opposition et une vingtaine de gendarmes et policiers blessés selon le pouvoir.
Amadou Kendessa Diallo/Lejourguinee
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