Créer un site internet

Handball : première expérience en Guinée pour Thierry Vincent avec sa nouvelle sélection

62b2b303974db521358b4593En stage à Conakry du 13 au 19 juin 2022, Thierry Vincent a pu juger du niveau de ses joueuses après sa prise de fonction au poste de sélectionneur de la Guinée en septembre 2021.

Pas de repos pour Thierry Vincent. Si ses joueuses de Celles ont vaillamment accroché leur maintien dans l’élite du handball français en mai, l’entraîneur a lui rejoint son autre poste : celui de sélectionneur de la Guinée.

Celui qui a déjà occupé ces fonctions du côté de la Côte-d’Ivoire et du Congo-Brazzaville s’est en effet lancé dans ce nouveau défi en septembre dernier en reprenant le poste de Jean-Louis Leblond. « Pouvoir associer le poste d’entraîneur et de sélectionneur, c’est parfait. Il y a pas mal de différences. Déjà sur la fréquence des rendez-vous, mais aussi sur le fait qu’il faille faire des choix. On doit être super efficaces car on a peu de temps pour travailler », explique l’ancien coach de Mérignac.

Hawa Kanté et Goundouba Guirassy présentes

En stage avec le Syli Handball du 13 au 19 juin, Thierry Vincent a pu découvrir son groupe plus en profondeur. « On avait eu un premier stage en Tunisie mais il n’y avait que 12 joueuses. Là, on en a 20, plus les juniors juste avant leur départ pour le Mondial, et les cadettes. Ça permet de faire un réel état des lieux et de pouvoir évaluer toutes les joueuses présentes », confie le sélectionneur.

L’entraîneur cellois ne part pas dans l’inconnu pour autant. En effet, il peut déjà s’appuyer sur des filles qu’il connaît bien, avec notamment les Celloises Hawa Kanté et Goundouba Guirassy. « Plusieurs filles jouent en championnat de France, et d’autres ici, au Kosovo, ou en Algérie… J’avais également entraîné Djeneba Tandjan à Toulon (aujourd’hui à la Stella Saint-Maur en D2) », ajoute Thierry Vincent.

Parmi les joueuses présentes lors du rassemblement, on retrouve aussi Djeneba Touré (Chambray), Djelika-Bathio Touré (Clermont puis Cannes cette année, D2), Diorobo Sacko (Bègles, D2) ou Mabana-Ma Fofana (Paris 92), même si elle est blessée pour le moment. « On a des joueuses cadres, un bon sept majeur mais il ne faut pas se tromper sur les joueuses derrière pour avoir un groupe cohérent », affirme l’entraîneur champion de France en 2010 avec Toulon.

La Can avant le Mondial ?

Pour le prochain stage de la sélection, prévu du 25 septembre au 1er octobre, les Guinéennes seront de passage en France. Et peut-être à Celles, comme l’espère leur sélectionneur. Une belle étape pour préparer la future coupe d’Afrique des nations en novembre prochain. « On aura pour objectif de se qualifier pour le Mondial. Pour cela, il faudra faire au moins une demi-finale. Ce serait une première mais c’est un beau challenge, les joueuses sont motivées pour cela », annonce Thierry Vincent.

Avec quatre échecs en quarts de finale de la Can depuis 2014, la tâche s’annonce ardue, mais leur sélectionneur a bien démontré cette saison, à Celles, qu’il savait mobiliser un groupe pour aller chercher de belles performances.

Source: La Nouvelle République

  • Aucune note. Soyez le premier à attribuer une note !

Ajouter un commentaire

 
×