Guinée: les sinistrés de l'explosion du dépôt de carburant dénoncent la non-assistance des autorités
- Par Administrateur ANG
- Le 02/04/2024 à 13:33
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En Guinée, ce jeudi 28 mars marquait le centième jour après l'explosion du dépôt d'hydrocarbures de Conakry, le principal site de stockage de carburants du pays. Vingt-cinq personnes avaient été tuées et plus de 400 blessées. A l'occasion de ce centième jour, les sinistrés ont manifesté pour dénoncer l'absence d'assistance des autorités guinéennes.
Mamoudou Cifo Kè Touré, président du collectif des sinistrés signalait, samedi 30 mars, que les victimes n'avaient jamais bénéficié des dons qui leur étaient destinés. Joint par RFI, Lancei Touré, directeur de l'Agence nationale guinéenne de gestion des urgences et catastrophes humanitaires, assure, au contraire, que les dons sont bien parvenus aux sinistrés et que l'État est au travail pour les soutenir : « Les sinistrés ont bel et bien reçu les dons. Aujourd'hui, nous sommes capables de vous dire combien et ce que nous avons reçu comme dons, qui a déposé, indiquant son numéro de téléphone, ce qui est sorti du magasin et qui sont les sinistrés qui ont reçu et qui ont laissé leur numéro de téléphone et leur photo. »
« Kits alimentaires »
« La première évaluation, poursuit-il, est estimée à 2 141 ménages. Ces 2 141 ménages identifiés ont reçu des kits alimentaires. Chaque ménage a ainsi reçu dix sacs de riz et, ensuite, des bidons d’huile et autres denrées comme des cartons de savon et des cartons de tomates. »
« À Coronthie 1 et Coronthie 2, les quartiers les plus impactés, les ménages qui pensent qu'ils n'ont pas été servis n'ont qu’à passer par les quartiers. Les quartiers établissent la liste et monsieur le maire nous la transmet. Nous faisons alors une évaluation, nous faisons le croisement des données pour voir si ce n'est pas un doublon et si le ménage n'a pas été servi. Ensuite, on sert. Le président de la République a dit de servir toute personne qui a été impactée, et c'est ce que nous sommes en train de faire », souligne encore le directeur de l'Agence nationale de gestion des urgences et catastrophes humanitaires.
Source: RFI
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