Guinée, entre bauxite, fer et or

Le fer de lance de Simandou : Une mine de promesses

C’est désormais officiel depuis quelques semaines: après trente années de tergiversations, le plus grand projet minier au monde devrait démarrer en Afrique de l’Ouest, en Guinée, à Simandou. Le projet représente une opportunité sans précédent pour le pays et pour le marché mondial du fer. Avec un investissement estimé à 20 milliards de dollars, ce projet soutenu par Rio Tinto, le gouvernement guinéen, et divers partenaires chinois, promet de catalyser le développement économique régional et national. Car la mine de Simandou est non seulement l’une des plus grandes réserves de minerai de fer de haute qualité au monde mais elle est aussi un vecteur attendu de croissance et de prospérité, capable de transformer la Guinée en un acteur majeur du secteur minier global.

L’importance stratégique de Simandou réside dans sa capacité à fournir une production annuelle estimée à 60 millions de tonnes, représentant environ 5% des échanges internationaux de fer. Ce potentiel de production place la Guinée en position de répondre à la demande croissante de fer sur le marché international, tout en générant des revenus significatifs pour le pays.

Mais avant de devenir un leader du fer, la Guinée est avant tout une puissance minière dans le domaine de la bauxite, en détenant un tiers des réserves mondiales et se classant au deuxième rang mondial de sa production, et continuant de jouer un rôle prépondérant dans l’approvisionnement global de ce minerai crucial pour la production d’aluminium. D’ailleurs, en 2020, la production guinéenne de bauxite atteignait 88 millions de tonnes, reflétant l’importance capitale de ce secteur pour l’économie du pays.

L’or : Un secteur en plein essor grâce à des actions ciblées

Cependant, le fer et la bauxite ne sont pas les seules richesses du sol guinéen : Le secteur aurifère connaît aussi une ascension remarquable, principalement orchestrée par l’UNOG – l’Union des Orpailleurs Guinéens – et son dirigeant, Tidiane Koita. Grâce à une politique efficace d’encadrement et de développement, l’orpaillage en Guinée bénéficie désormais d’un cadre juridique clair, favorisant ainsi la croissance et la structuration du secteur. Les initiatives de Tidiane Koita, notamment à travers sa fondation caritative, ont aussi grandement contribué à améliorer l’image de la filière aurifère guinéenne, en y intégrant une dimension de responsabilité sociale.

L’action concertée de l’UNOG et de Koita a non seulement permis de dynamiser le secteur mais aussi de le rendre plus attractif aux yeux des investisseurs et des communautés locales. Des efforts qui se traduisent par une production aurifère en hausse et par une implication croissante du secteur dans le développement social et économique du pays.

Source: Actu Economie