Guinée-Conakry : la Cédéao et les Nations Unies proposent leur soutien

La délégation conjointe comprenait notamment Jean Claude Kassi Brou, président de la commission de la Cédéao, Mahamat Saleh Annadif, chef du bureau des Nations Unies pour Afrique de l'Ouest et le Sahel et Shirley Ayorkor Botchway, ministre des AE du Ghana.

"Dans cette phase, nous leur avons dit que les Nations Unies et l’Union Africaine sont à leurs côtés, pour les aider à parachever la feuille de route, le chronogramme, pour qu’on puisse au moins cette fois-ci sortir, aller vers des élections apaisées et une réconciliation de cœur et d’esprit de nos frères et sœurs Guinéens », a expliqué Annadif au terme des rencontres.

"Nous avons surtout félicité les autorités de la transition pour ce qui a été fait, notamment la mise en place du CNT que nous avons rencontré (...) nous leur avons fait comprendre leur rôle historique dans cette Transition qui leur donne une responsabilité en ce qui concerne la durée du processus", a encore relevé Annadif.

"Ils ont vu ce qui s’y passe (en Guinée, NRLD). Nous sommes très heureux qu’ils aient compris qu’il n’y a pas d’autre agenda ici que l’agenda du pays lui-même et nous nous mettons entièrement à leur disposition et le Président l’a réitéré", a indiqué pour sa part le MAE guinéen Morissanda Kouyaté.

"Nous sommes heureux de savoir qu’ils accompagnent ce que nous proposons et les propositions viendront du pays, des populations guinéennes, pour que cela soit la dernière transition", a-t-il poursuivi.

"La mission a été conjointement élaborée dans le programme avec nos partenaires et nous les remercions pour avoir respecté cet agenda. La Guinée reste ouverte. Nous sommes là, ils sont nos conseillers, nos frères et sœurs. Il faut aider la Guinée à sortir de la Transition de façon apaisée et paisible", a encore insisté le MAE guinéen.

Suite au coup d'État du 5 septembre 2021 ayant mis fin au règne du président Alpha Condé, le comité national pour le redressement et le développement (CNRD) avec à sa tête Mamady Doumbouya gère le pays.

La communauté internationale attend des autorités une feuille de route claire de la transition devant aboutir au rétablissement de l'ordre constitutionnel.

Le CNRD n'a toujours pas donné de détails précis tout en assurant que ce sera au CNT de définir la durée de la transition.

Source: AA / Alioune Ndiaye