Guinée: ancien secrétaire général du ministère des Mines sous Alpha Condé, Sadou Nimaga a été enlevé
- Par Administrateur ANG
- Le 23/10/2024 à 14:36
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Ancien conseiller juridique et secrétaire général du ministère des Mines et de la Géologie, Sadou Nimaga a été kidnappé en pleine journée dans la cour d’un grand hôtel de Conakry, jeudi 17 octobre. Après les enlèvements de Foniké Menguè, de Mamadou Billo Bah et du colonel Célestin Bilivogui, il est la quatrième personnalité à être victime d'un rapt en un an à peine en Guinée.
l s'agit du quatrième enlèvement en moins d'un an en Guinée. Un peu plus de 100 jours après la disparition, le 9 juillet dernier, de Foniké Menguè et de Mamadou Billo Bah dont on est toujours sans nouvelles, et de celle du colonel Célestin Bilivogui dont le corps a finalement été présenté à sa famille à la fin du mois de septembre, un ancien haut cadre de l'administration des mines a, à son tour, été kidnappé jeudi 17 octobre. Alors qu'il avait rendez-vous dans un grand hôtel de Conakry, Sadou Nimaga a été enlevé en pleine journée, en compagnie de son chauffeur.
« Sadou Nimaga a été abordé au sortir d'un rendez-vous jeudi dernier, confirme Me Mohamed Traoré, l'avocat de sa famille. Quatre personnes l’ont alors obligé à monter dans son propre véhicule, avec son chauffeur. Ce qui est désolant dans cette affaire, c’est que cet enlèvement s'est déroulé en pleine journée devant témoins et que les ravisseurs ont agi à visage découvert : ils n’ont même pas craint d’être filmés par les caméras de surveillance qui pourraient se trouver dans l’hôtel ! », poursuit celui-ci.
« Sa famille est évidemment très inquiète »
Si, toujours selon Me Mohamed Traoré, le chauffeur a été relâché sous conditions, les proches de Sadou Nimaga sont en revanche toujours sans nouvelles de lui. « Sa famille est évidemment très inquiète. Quant au chauffeur, il a été libéré mais avec interdiction d'aborder cette affaire devant qui que ce soit, sous peine de se voir éliminer », explique encore Me Traoré qui écarte d'ores et déjà l'hypothèse de l'acte crapuleux.
Selon lui, un premier témoin a été interrogé par la police dans le cadre de l'enquête qui a été ouverte par la justice guinéenne.
Mouctar Bah corespondant à Conakry - Source: RFI
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