France: des formateurs en Guinée pour un dispositif anti Ebola
- Par Administrateur ANG
- Le 28/10/2014 à 09:07
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Quelque 30 formateurs français de l’Unité d’instruction et d’intervention de la sécurité civile n° 1 (UIISC 1) sont attendus dimanche dans la capitale guinéenne, Conakry, en vue de former 200 personnels des unités de protection civile (UPC) guinéennes pour un engagement dans le dispositif anti Ebola, souligne un communiqué transmis à la PANA par la mission diplomatique française. La formation, qui comportera deux volets, durera 9 semaines et se fera au camp de Kafiliyah, près de Boffa, en Guinée maritime, à environ 180 km de Conakry.
Une formation en spécialité initiale (FSI) en faveur des UPC devant permettre à celles-ci d’intervenir au profit de la population dans 8 domaines : sauvetage aquatique, sauvetage-déblaiement, feu de brousse, secourisme, dépollution, ouverture d’itinéraire, manœuvres de sauvetage et vie en campagne.
Une formation spécifique sera donnée pour appuyer les services sanitaires en charge de la lutte contre l’épidémie du virus Ébola, afin que les UPC puissent être en mesure de participer à certaines missions, notamment l’appui logistique aux centres de traitement (CTE), au transport vers les centres des personnes manifestant les symptômes de la fièvre Ebola, à l’aide et au suivi des personnes contact.
La formation et le matériel nécessaires à cette formation, précise le communiqué, sont financés par l’Union européenne (UE), à hauteur de 2,9 millions d’euros provenant de l’enveloppe du 10è Fonds européen de développement (FED), et par la France qui fournit également l’expertise du projet et les formateurs.
A l’issue de cette formation, les UPC pourront agir de manière autonome et reproduire cette formation au profit des deux autres UPC qui seront formées en 2015.
«Cette mission de formation est la plus importante qui ait jamais été effectuée en Afrique subsaharienne dans le domaine de la protection civile. Elle témoigne de l’effort consenti par la France et par l’Union européenne pour bâtir une protection civile efficace en Guinée, à plus forte raison dans le contexte de la mobilisation contre l’épidémie d’Ebola», rappelle le communiqué.
L'ambassadeur de France, Bertrand Cochery, a lancé mercredi les travaux de construction d'un hôpital militaire à Macenta (Sud), à environ 900 km de Conakry d'où est parti le premier cas de la fièvre Ebola en janvier et qui a déjà fait plus de 800 morts sur plus de 1.500 cas enregistrés dans le pays.
Cette structure sanitaire, dont la fin des travaux est prévue fin novembre, accueillera les malades affectés par le virus Ebola et sera dotée également d'un laboratoire de recherche.
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