Fièvre Ebola: plus aucun nouveau cas en Guinée
- Par Administrateur ANG
- Le 20/05/2014 à 09:36
- 0 commentaire
142 personnes ont contracté la fièvre hémorragique virale Ebola depuis le début de la maladie en janvier dernier en Guinée où 95 malades en sont morts, selon un bilan officiel établi vendredi, a révélé ce samedi, le Dr Sakhoba Kéita, chef de la Division Prévention et lutte contre les maladies au ministère de la Santé.
Intervenant au cours d’une conférence de presse, le Dr Kéita a indiqué qu’aucun nouveau cas n’a été enregistré dans le pays à la date du 16 mai, soulignant ainsi 'les gros efforts consentis' par le gouvernement pour lutter efficacement contre la maladie.
«A cette date, seuls cinq malades confirmés positifs restent actuellement hospitalisés dans le Centre de traitement de Guéckédou (Sud). Quant à la ville de Conakry, le dernier malade hospitalisé est sorti guéri le 13 mai dernier. Les derniers contacts de la capitale vont terminer leur suivi ce samedi», a-t-il déclaré. 37 malades sont sortis guéris des Centres de traitement de la fièvre hémorragique Ebola. Ce sont 19 à Conakry, 16 à Guéckédou, 02 à Macenta situé dans le Sud et considéré comme l’épicentre de la maladie. Les derniers cas identifiés dans la préfecture de Guéckédou, a dit le conférencier, sont survenus dans les villages de Kailahoun, Soro 1 et Katkama où le taux de suivi des contacts est de 99%.
Face à cette évolution, les efforts ont été concentrés sur Guéckédou en vue de renforcer les activités de riposte par la création de trois postes de santé dans les trois villages où un système de prise en charge gratuite et complète de toute la population a été mis en place pour faciliter la détection précoce d’éventuels cas suspects.
Le responsable du ministère de la Santé a assuré que les malades guéris, ainsi que les ressortissants des villages sous menace de la maladie, ont été impliqués dans la sensibilisation et le suivi des contacts.
La fièvre hémorragique à virus Ébola, de la famille des Filoviridae, souligne-t-on, est une maladie hémorragique qui provoque la mort chez 50 à 90% des malades présentant des manifestations cliniques. Le virus Ébola se transmet par contact direct avec le sang, les sécrétions, les organes ou des liquides biologiques des sujets infectés.
On rappelle que la fièvre hémorragique Ébola se caractérise souvent par une brusque montée de température, avec une faiblesse intense, des myalgies, des céphalées et des maux de gorge. Cette fièvre est souvent suivie de vomissements, de diarrhée, d'éruptions cutanées, d'insuffisance rénale et hépatique et d'hémorragies internes et externes.
Les analyses de laboratoire, précise-t-on, révèlent une baisse de la numération des leucocytes et des plaquettes, ainsi qu'une élévation des enzymes hépatiques. Il n'existe aucun traitement, ni vaccin spécifique contre la fièvre hémorragique à virus Ébola. Plusieurs vaccins candidats sont en cours d'essai.
Ajouter un commentaire