En Guinée, un barrage construit par une entreprise pourrait tuer 1 500 chimpanzés
- Par Administrateur ANG
- Le 04/03/2019 à 17:38
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Une société chinoise a mis en place la construction d'un barrage mettant en danger la vie de chimpanzées pourtant reconnus comme une espèce en voie d'extinction. Apporter "de l’énergie et des fonds à l’un des pays les plus pauvres d’Afrique", c'est le projet du Koukoutamba. Le 26 février a été signé un accord pour la construction d'un barrage, à la demande de Haut-commissaire de l’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal et l'entreprise Sinohydro Corp.
Mais ce projet d'aménagement hydro-électrique n'est pas du tout du goût de tout le monde car il pourrait mettre en danger la vie de 1 500 Chimpanzés vivant dans ce cadre. La primatologue Rebecca Kormos s'est exprimée à ce sujet dans le journal The Guardian, et assure que cela pourrait bien mettre en péril la vie de ces animaux car il aura des répercutions sur leur cadre mais aussi et surtout sur leur territoire. Une information qui alerte beaucoup sur la protection de la nature et des animaux.
Pourtant, ce barrage est construit au milieu d'une zone qui est censée être protégée et ce, depuis 2017. Le parc national du Moyen-Bafing est donc un milieu protégé pour assurer le bien être de ces animaux. Pour rappel, le chimpanzé est une espèce considérée en voie d'extinction par l'Union internationale pour la conservation de la nature. Les chimpanzés communs occidentaux ont diminué de 80 % depuis 20 ans. Des chiffres alarmants qui vont à l'encontre des actions établies pour empêcher de voir cette espèce disparaitre.
En Indonésie, la société chinoise Sinohydro Corp fait déjà l'objet de vives critiques. Un de ses barrages menacent déjà une espèce animale pourtant en voie d'extinction et sensée être protégée. Un habitat d'orangs-outans a, en effet, vu la construction d'un barrage à l'initiative de cette même société. Si The Guardian a tenté de joindre l'entreprise sans succès, Rebecca Kormo, elle continue de se battre pour sensibiliser sur le sujet afin que les habitats naturels des espèces en danger soient respectés.
Par Mélanie Bonvard
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