Elections législatives : Cinq millions de dollars pour mobiliser 16 mille agents superviseurs
- Par Administrateur ANG
- Le 11/08/2013 à 21:00
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La force de sécurisation du processus électoral (Fossepel), composée de la police et de la gendarmerie, a besoin de cinq millions de dollars pour déployer près de 16 mille agents pour la supervision des futures élections législatives.
La Fossepsel qui se compose de 8 mille agents de la police et de la protection civile, ainsi que 7 825 gendarmes, sera placée sous la supervision de la commission électorale nationale indépendante (Ceni) et du ministère de l'administration du territoire et de la décentralisation. Elle sera commandée par le haut commandement de la gendarmerie, et secondée par le directeur adjoint de la police. Les opérations de la Fossepel sont axées sur les unités fixes assurant les missions statiques, les unités mobiles assurant les missions dynamiques et les unités de réserve assurant le maintien et le rétablissement de l'ordre public. Quant aux unités fixes et mobiles, par exemple, elles sont chargées de sécuriser les meetings pendant la campagne électorale, de surveiller les bureaux de vote, de protéger les candidats en lice, les observateurs nationaux et internationaux, les membres de la CENI et les kits, de garantir la libre circulation des personnes et des biens. Autres opérations, le document fait état de la sécurisation des sièges de la CENI, des magasins et axes de mission, le transport des matériels et des résultats, les lieux de dépouillement des bulletins de vote, ainsi que la sécurisation au lendemain du vote. La Fossepel a été créée à la veille du second tour de la présidentielle de 2010 en raison de la tension électrique régnant entre les partisans des deux finalistes du scrutin, l'ex Premier ministre Cellou Dalein Diallo et Alpha Condé, qui remportera le scrutin. Selon une source proche de la commission électorale, le budget des futures législatives, initialement fixé à 12 millions de dollars, a été revu à la hausse en raison des cinq millions de dollars demandés par la Fossepel pour sécuriser le scrutin.
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