Elections du 30 juin 2013: Des commissaires envisagent de suspendre leur participation aux activités de la CENI
- Par Administrateur ANG
- Le 24/04/2013 à 12:41
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Communiqué: C’est avec surprise et une vive préoccupation que nous avons écouté la diffusion sur les ondes de la RTG, du Décret de Monsieur le Président de la République, portant convocation du corps électoral pour les élections législatives au 30 juin 2013.
Cette date, soutenue par le Président de la CENI et son groupe, n’a jamais été la résultante d’un chronogramme élaboré et proposer par l’ensemble des commissaires de la CENI ni d’une quelconque décision issu d’une session plénière régulière de notre institution. Cette autre dérive que nous constatons dans la gouvernance de la CENI, vient s’ajouter à plusieurs autres manquements qui font que l’organisation par la CENI, d’élections législatives inclusives, crédibles, transparentes et équitables dont les résultats seront acceptés par tous les acteurs, semble aujourd’hui plus qu’improbable à cause des prises de décisions unilatérales par le seul Président de la CENI et son petit groupe qui sont coutumiers des faits.
Ainsi ils ont successivement décidés que :
- Le chronogramme du 12 mai 2013 soit nuitamment publié sans consensus des membres de la CENI ;
- Sabary Technologie et Way Mark soient choisi comme operateurs technique sans l’avis de tous les commissaires ;
- Le transfert des données biométriques des serveurs de la SAGEM vers les serveurs de Way Mark soit fait à l’insu des commissaires, des partenaires techniques et des partis politiques ;
- Le pré-affichage soit fait en dehors du consensus au sein de la CENI et a été lancé quand les commissaires étaient en mission ;
- Les réunions du Bureau de la CENI soient bloquées depuis deux mois
- Le chronogramme qui a permis au Président de la République de convoquer les électeurs le 30 juin 2013 ne soit adopté en séance plénière ;
- Des subterfuges consistant a exhiber des feuilles de presence en plénière comme étant la confirmation d’un vote des commissaires sur des points a peine effleuré
- La reprise des opérations de révision des listes électorales pour le mardi, 15 .avril 2013 est une décision unilatérale du Président de la CENI de son petit son groupe et de leur commanditaires.
- D’autre part , la tenue des réunions du bureau et des plénières ne sont conforme ni dans la forme ni dans le fond aux prescriptions du règlement intérieur entériné par la cour suprême .
D’ailleurs depuis bientôt deux mois aucune réunion du bureau n’a été convoquée par le président et les Quelques rares plénières tenues sont convoquées sans ordres du jour et à quelques minutes seulement avant l’ouverture de la session .Alors que les réunions officieuses limitées à un groupe restreint de commissaires sont organisées à longueur de journée.
- Le dévoiement de la CENI de sa vocation réelle est devenu un fait avéré. entretenu par ces commissaires et leurs commanditaires : L’expertise requise pour accompagner la CENI s’engage résolument à aider obstinément un certain nombre de commissaires à freiner l’évolution positive des actions de la CENI.
Ainsi l’arrêt de la révision des listes électorales le 14 Mars 2013 semblait contribuer à l’apaisement nécessaire pour promouvoir le dialogue indispensable entre les différents acteurs politiques et aboutir ainsi à un consensus susceptible de mener à bien une concertation mutuellement bénéfique a toutes les parties en cause.
Malheureusement tout ce que nous venons de citer plus haut concernant les disfonctionnement a la CENI indiquent qu’elle s’achemine inexorablement vers la mise en œuvre d’un processus non inclusif et non équitable pouvant nuire dangereusement à la paix et à la quiétude de la Nation. Alors qu’en tant qu’organe de gestion des élections et en tant que commissaires nous avons prêté serment de nous assurer en tout temps et en tout lieu que tous les compétiteurs du jeu électoral sont traités de manière équitable et dans le cadre d’une démarche concertée.
Face à cette situation incompréhensible d’exclusion d’une des parties prenantes du processus électoral, nous en appelons au sens du devoir et du respect du serment prêté par l’ensemble des Commissaires afin de conduire l’institution à jouer son véritable rôle d’arbitre neutre et impartial capable de drainer l’ensemble des parties prenantes concernées par son travail.
Au cas où cet appel resterait sans suite, nous serons en droit d’envisager de suspendre notre participation à toutes les activités de la CENI jusqu’au rétablissement de l’équilibre et le respect strict de la loi au sein de l’institution.
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