Ebola: les célébrations publiques de fin d'année interdites à Conakry
- Par Administrateur ANG
- Le 17/12/2014 à 09:19
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Les rassemblements publics pour les fêtes de fin d'année sont interdites à Conakry en raison de l'épidémie d'Ebola, a annoncé mardi le gouverneur de la capitale de la Guinée, un des trois pays les plus touchés.
Autre pays parmi les plus affectés, la Sierra Leone avait, elle, annoncé la semaine dernière l'annulation des célébrations dans tout le pays.
A Conakry "cette année, nous fêterons la fin de l'année dans le respect de l'urgence sanitaire" que représente Ebola, "dans ce cadre (...) les plages sont et demeurent fermées. Les manifestations à haute intensité de rue, au palais du peuple et aux lieux publics sont pour le moment suspendues", a affirmé le gouverneur Soriba Sorel Camara dans un communiqué.
En outre, les pétards et feux d'artifice sont interdits, a-t-il précisé.
Le gouverneur de Conakry a par ailleurs invité les résidents de la capitale à éviter autant que possible "tout regroupement au niveau des marchés, gares routières, débarcadères, hôpitaux et à l'aéroport".
"Les populations doivent éviter toute chose qui pourrait compromettre l'urgence sanitaire en cette période de la fièvre hémorragique à virus Ebola", a-t-il expliqué.
Officiellement, la Guinée, avec quelque 12 millions d'habitants, compte environ 85% de musulmans et 10% de chrétiens, le reste étant des adeptes de croyances traditionnelles. Mais pour les fêtes de fin d'année, le pays est en proie en majorité à des manifestations festives sans distinction de religion, comme ailleurs en Afrique.
La semaine dernière, la Sierra Leone - comptant environ 60% de musulmans et entre 25 et 30% de chrétiens officiellement - a annoncé l'interdiction des festivités publiques de fin d'année en raison d'Ebola.
Ces deux pays sont avec le Liberia les plus affectés par l'épidémie de fièvre hémorragique en Afrique de l'Ouest. A eux trois, ils comptent plus de 99% des près de 6.900 morts dus au virus depuis qu'elle s'est déclarée dans le sud de la Guinée en décembre 2013.
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