Dix partis forment la Coordination de l'opposition extra-parlementaire en Guinée

Ces dix partis politiques sont le Bloc libéral (BL) de Faya Millimouno, l'Union des forces démocratiques (UFD) de Mamadou Bah Baadikko, l'Union nationale pour le renouveau (UNR) de l'ex-ministre Boubacar Barry et le Parti du peuple de Guinée (PPG) de Charles Pascal Tolno. Il y a également le Congrès africain pour le développement et le renouveau (CADRE) de Daniel Kolié, l'Alliance pour le développement national (ADN) de Tidjane Diallo et d'autres partis.

Le grand absent reste le parti de l'Espoir pour le développement national (PEDN) de l'ancien premier ministre Lansana Kouyaté, qui a participé aux législatives 2013 mais qui a boudé l'Hémicycle.

Dans leur communiqué officiel, les initiateurs de la COEP ont convié tous les non membres du nouveau parlement guinéen à unir leurs moyens et actions autour de huit valeurs éthiques. "Face à cette situation, nous avons hélas une opposition mal organisée, manquant cruellement de sincérité et de solidarité. Le débat politique est presque inexistant pour poser clairement les véritables problèmes d'une Guinée richement dotée par la nature", indique le communiqué.

S'agissant de leur stratégie, les membres de la COEP ont promis de décider ensemble dans les prochains jours de la démarche à suivre à travers une charte, un règlement intérieur et un code. "L'objectif est de réussir à regrouper le maximum d'organisations politiques ne partageant pas la manière dont le pays est géré et soucieuses de redonner l'espoir et à réconcilier les Guinéens".

La Guinée est en pleine phase de reconfiguration du paysage politique national avec la naissance de deux oppositions : l'une siégeant au sein de la nouvelle Assemblée et l'autre étant en dehors de cette institution, font remarquer les analystes politiques.